Au cours d'une conversation téléphonique, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué à son homologue américain John Kerry qu'immédiatement après la révélation des informations sur cette attaque, "la Russie a appelé le gouvernement syrien à coopérer avec les experts en chimie de l'ONU" qui se trouvent en Syrie, indique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
"C'est maintenant à l'opposition d'assurer un accès sécurisé à la mission sur les lieux de l'incident", qui s'est produit dans une zone contrôlée par les rebelles, selon le communiqué, dans lequel il est ajouté que MM. Lavrov et Kerry ont exprimé un "intérêt commun" pour une "enquête objective" de l'ONU.
Une offensive a eu lieu mercredi dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs à la périphérie de Damas aux mains des rebelles, qui a fait un nombre de victimes encore indéterminé.
L'opposition a évoqué 1.300 morts et accusé le régime d'avoir mené ces attaques avec des gaz toxiques.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de militants et médecins, a lui comptabilisé 170 morts et n'a pu confirmer l'utilisation d'armes chimiques.
Le régime a de son côté nié en bloc l'utilisation de telles armes.
La Russie, l'un des plus fidèles soutiens au régime de Bachar al-Assad auquel elle livre des armes, avait déclaré mercredi que les soupçons d'utilisation par les autorités syriennes d'armes chimiques par le régime de Damas était une "provocation planifiée à l'avance".
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