"Toute utilisation d'armes chimiques, où que ce soit, par qui que ce soit, et quelles que soient les circonstances, violerait le droit international. Un tel crime contre l'humanité devrait avoir de graves conséquences pour celui qui l'a perpétré", a-t-il déclaré.
"C'est un défi grave pour la communauté internationale dans son ensemble, et l'humanité que nous avons en commun, d'autant que cela s'est passé alors que la mission d'experts de l'ONU se trouvait dans le pays", a ajouté le secrétaire général.
"Je ne peux penser à aucune bonne raison pour qu'une partie quelconque --le gouvernement ou les forces d'opposition-- refuse l'occasion de chercher la vérité dans cette affaire", a-t-il dit.
L'opposition syrienne a accusé mercredi le régime d'avoir tué plus de 1.300 personnes à l'aide d'armes chimiques près de Damas, avec à l'appui de très nombreuses vidéos de victimes civiles diffusées sur internet. Le gouvernement dément formellement.
La communauté internationale, ainsi que les organisations des droits de l'Homme, réclament que les experts de l'ONU, en Syrie, vérifient sur place les accusations de l'opposition.
Le président français François Hollande a évoqué jeudi "l'usage probable d'armes chimiques". Les États-Unis ne sont pas en mesure "pour l'instant" de dire avec certitude s'il y a eu recours à des armes chimiques (département d'État).
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