Moscou exhorte Israéliens et Palestiniens...
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a appelé hier Israël et les Palestiniens à poursuivre leurs négociations de paix reprises après un gel de trois ans, lors d’une rencontre à Moscou avec le négociateur palestinien Saëb Erakat. La reprise des négociations de paix est le fruit d’intenses efforts du secrétaire d’État américain John Kerry, qui avait réuni les deux parties pour une première rencontre à Washington le 30 juillet après un gel de trois ans. Toutefois, Yasser Abed Rabbo, négociateur et secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a accusé hier Israël d’empêcher les États-Unis de prendre part aux pourparlers de paix. « Si les États-Unis sont incapables d’imposer leur présence, alors ils n’auront aucune influence directe sur la réalisation de progrès dans les négociations », a poursuivi le responsable palestinien.
Yémen
Excuses officielles aux Sudistes et à la rébellion nordiste
Le gouvernement yéménite a présenté des excuses officielles aux autonomistes sudistes, zones qui réclament l’autonomie, et à ceux de la province de Saada dans le Nord, fief de la rébellion zaïdite (branche du chiisme), que des guerres ont opposés au pouvoir central depuis 2004. Le gouvernement indique qu’il présente ces excuses dans le but de créer « les conditions favorables pour faire réussir la conférence de dialogue national chargée de réaliser la réconciliation nationale ». Hier, un des représentants du mouvement sudiste qui se sont retirés du dialogue, Yassine Mekkaoui, a affirmé que les excuses du gouvernement étaient « un pas en avant » mais qu’elles n’étaient pas suffisantes.
Irak
De nouvelles violences : 18 morts
Dix-huit personnes ont été tuées hier dans de nouveaux attentats en Irak, le gouvernement ne parvenant pas à mettre fin à la vague de violences qui secoue le pays. L’attaque la plus meurtrière s’est produite quand une bombe posée en bord de route a explosé lors d’une fête de mariage à Doujaïl, au nord de Bagdad, tuant six personnes et blessant 22 autres, selon des sources officielles. Près de Ramadi à un barrage de l’armée sur une autoroute ralliant cette ville, un kamikaze a fait exploser un camion-citerne tuant un civil et trois soldats et blessant quatorze personnes, ont indiqué des sources médicales et de la sécurité. Plus au nord, cinq personnes, dont trois soldats, ont été tuées par balles ou dans des attaques à la bombe, dans la province de Ninive. À Baaqouba, une bombe a explosé dans une mosquée sunnite faisant deux morts, et à Kirkouk, des hommes armés ont kidnappé et exécuté un avocat tandis que l’explosion d’une voiture piégée a blessé quatre personnes, selon la police et un médecin.
Terrorisme
Deux groupes jihadistes au Sahel et au Sahara annoncent leur fusion
Le groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), ayant occupé un temps le nord du Mali, ont annoncé leur fusion en un seul mouvement dans un communiqué à l’agence mauritanienne ANI. Ils ont indiqué avoir décidé de céder la direction du nouveau mouvement à une « autre personnalité » sans en donner le nom, selon ANI. Le groupe dirigé par Mokhtar Belmokhtar – donné pour mort par le Tchad en avril – est issu d’el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI), comme le Mujao.
Libye
Levée partielle de l’état de force majeure
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé hier une levée partielle de l’état de force majeure dans le terminal pétrolier de Brega où les exportations ont repris après plusieurs semaines de fermeture. Des gardes des installations pétrolières relevant du ministère de la Défense ont fermé depuis fin juillet les principaux terminaux pétroliers du pays pour protester contre la corruption dans l’exportation du pétrole, en particulier les cargaisons du brut livrées sans en connaître la quantité exacte. Mais le gouvernement libyen accuse à son tour ces gardes de chercher à détourner le brut à leur profit et a menacé de faire usage de la force pour empêcher toute vente de pétrole indépendamment de la volonté de l’État.