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Liban

Ils ont dit...

- Ahmad Fatfat, membre du directoire du courant du Futur : « Le camp adverse rejette la formation d’un gouvernement qui s’engagerait à respecter la déclaration de Baabda et à contrôler les frontières, car il a substitué la logique de la résistance par la logique milicienne. Dans n’importe quel pays, la présence d’armes illégales ne peut conduire qu’à des situations de crise. »

- Nabil de Freige, membre du bloc parlementaire du courant du Futur : « Le Hezbollah s’est substitué à l’État dans toutes les institutions publiques. Il estime que le Liban lui appartient et il le gère conformément à son intérêt et à celui de l’Iran. L’autosécurité pratiquée (par le Hezbollah) sur la route de l’aéroport nous rappelle la situation qui prévalait en 1973 lorsque certaines organisations palestiniennes avaient formé un État dans l’État et se livraient à un contrôle d’identité et fouillaient même les valises des voyageurs sur la route de l’aéroport sous prétexte de préserver la sécurité de leurs dirigeants. »

-  Samir el-Jisr, membre du bloc parlementaire du Futur : « L’autosécurité est une atteinte à la souveraineté et à l’autorité de l’État, et elle ne peut qu’entraîner une autre autosécurité. L’État devrait assumer ses responsabilités si le Hezbollah estime qu’il est visé après l’attentat de Roueiss. Nous conseillons au Hezbollah de revenir au Liban, car son implication militaire en Syrie met en danger le Liban et les Libanais. »

 

- Chakib Cortbaoui, ministre (aouniste) de la Justice, a exclu l’hypothèse d’un kamikaze dans l’attentat de Roueiss : « Les services de sécurité devraient coordonner leur action pour dévoiler les cellules terroristes, au lieu de se livrer à une compétition entre eux. Il devrait y avoir une chambre d’opérations commune à cet effet (...). L’État ne permettra pas l’émergence d’un nouveau Ahmad el-Assir. »

-  Imad Wakim, coordinateur des Forces libanaises pour la région de Beyrouth : « Il n’existe pas de coordination avec le courant aouniste pour préserver Achrafieh, comme certains le prétendent, mais nous sommes disposés à établir une coordination avec toute faction, loin des surenchères, dans l’intérêt de Beyrouth et d’Achrafieh. Nous demandons aux forces légales de renforcer leurs mesures sécuritaires à Achrafieh, à l’instar de tout le Liban, afin d’imposer la sécurité. Achrafieh continuera à jouir de la sécurité si vous (le courant aouniste) et vos alliés (le Hezbollah) la laissez en paix. Nous mettons en garde contre toute tentative de susciter les passions d’une partie de la population en prônant le principe de l’autosécurité. »

-  Élie Ferzli, ancien vice-président de la Chambre (proche du régime de Bachar el-Assad), à l’issue d’un entretien à Dimane avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï : « Il n’est plus acceptable désormais d’accepter des compromissions au niveau de la refondation du pacte national prévoyant un rôle chrétien avancé, dans le cadre du pacte national et de la Constitution. Des réunions auront lieu avec des factions chrétiennes en vue de la tenue d’un congrès chrétien élargi sous l’égide du patriarche Raï dans le but de consolider l’unité du pays sur base de la réaffirmation des spécificités plurielles de la société libanaise et de la préservation des droits dont devraient jouir les différentes composantes libanaises. »

- Imad el-Hout, membre du bloc parlementaire du Futur et du directoire de la Jamaa islamiya : « Les expériences passées ont apporté la preuve que l’autosécurité n’est pas la solution aux problèmes sécuritaires. Le Hezbollah sera contraint en définitive de s’en remettre à l’État, en dépit de toutes les mesures qu’il pourrait prendre. Il est de l’intérêt des Libanais de la banlieue sud d’abandonner l’idée de l’autosécurité, d’autant que si des développements sécuritaires se produisent dans d’autres régions, les habitants pourraient avoir recours, à leur tour, à l’autosécurité. »

- Farid Élias el-Khazen, membre du bloc parlementaire aouniste : « La formation d’un nouveau gouvernement ne semble pas proche en raison des conditions rédhibitoires imposées par certaines forces. Les crises à caractère sécuritaire et politique qui secouent le pays imposent la mise en place d’un gouvernement rassembleur pour faire face au profond clivage auquel nous sommes confrontés. »

- Ahmad Fatfat, membre du directoire du courant du Futur : « Le camp adverse rejette la formation d’un gouvernement qui s’engagerait à respecter la déclaration de Baabda et à contrôler les frontières, car il a substitué la logique de la résistance par la logique milicienne. Dans n’importe quel pays, la présence d’armes illégales ne peut conduire qu’à des situations de...
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