Le chef du courant du Futur Saad Hariri a déclaré vendredi lors d'une intervention télévisée que les roquettes qui ont visé le palais présidentiel de Baabda sont un 'message terroriste dont l'objectif est de porter atteinte aux symboles de l’État et à la déclaration de Baabda'.
"Il y a quelques semaines j'avais fait assumer au Hezbollah la responsabilité des conséquences de la situation actuelle, après que ce mouvement s'est accordé la permission de prendre des décisions concernant le destin du pays", a affirmé M. Hariri qui se trouve hors du Liban depuis 2011.
"Nous ne voulons pas être les ennemis du Hezbollah, nous voulons des relations stables avec toutes les composantes de la nation afin de vivre dans un pays dirigé par les institutions de l’État", a poursuivi l'ancien Premier ministre.
Jeudi, lors d'un discours à l'occasion de la fête de l'armée, le président libanais Michel Sleiman avait dénoncé l’implication du Hezbollah dans les combats en Syrie, soulignant qu’il était temps que l’État soit "le décideur de l’utilisation des capacités de défense" du pays. Le chef de l’État avait également critiqué la dualité entre les armes légales et illégales.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux roquettes se sont abattues sur la région de Baabda, non loin du palais présidentiel. Les roquettes ont été tirées de la région de Mwanssé, à Dhour Aramoun, où se trouvent des positions du Front populaire de libération de Palestine (FPLP-CG d'Ahmad Jibril), une organisation palestinienne fidèle au régime de Damas.
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