L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a appelé vendredi à la "libération immédiate" d'un jésuite italien, hostile au régime d'Assad, qui s'était rendu en début de semaine à Raqa (nord) pour y rencontrer des jihadistes.
"L'Observatoire syrien des droits de l'homme est en possession d'informations selon lesquelles le père Paolo Dall'Oglio a disparu depuis lundi après-midi, lorsqu'il s'était rendu au quartier général de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL)", affilié à Al-Qaïda, a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
L'OSDH "appelle à la libération immédiate du père Paolo et tient l'EIIL pour responsable de ce qui pourrait lui arriver", a ajouté M. Abdel Rahmane dont les informations s'appuient sur un vaste réseau de militants et de médecins en Syrie.
L'Observatoire avait indiqué en début de semaine que le père jésuite s'était rendu lundi à la rencontre de dirigeants de l'EIIL pour tenter de négocier la libération de militants kidnappés par ce groupe.
L'EIIL, qui combat le régime de Damas aux côtés de la rébellion dite modérée, est derrière de nombreux enlèvements de militants pacifiques dans la région de Raqa.
Sur sa page Facebook, le père jésuite avait posté samedi un message en arabe où il exprimait sa joie d'avoir visité la ville de Raqa, seul chef-lieu de province à être tenu par les rebelles.
"Je me suis rendu aujourd'hui à Raqa et j'étais rempli de joie pour deux raisons, la première parce que je me trouvais en territoire syrien et dans une ville libérée et la deuxième en raison de l'accueil formidable que m'a réservé cette jolie ville", a-t-il écrit.
"C'est l'image de la nation que nous voulons pour tous les Syriens", avait-il ajouté.
Le père Dall'Oglio avait pris des positions très fermes contre la répression armée du régime de Bachar al-Assad, et avait été contraint par les autorités ecclésiales de son diocèse à partir, avant de revenir à une date indéterminée.
"L'Observatoire syrien des droits de l'homme est en possession d'informations selon lesquelles le père Paolo Dall'Oglio a disparu depuis lundi après-midi, lorsqu'il s'était rendu au quartier général de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL)", affilié à Al-Qaïda, a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
L'OSDH "appelle à la libération immédiate du père Paolo et tient l'EIIL pour responsable de ce qui pourrait lui arriver", a ajouté M. Abdel Rahmane dont les informations s'appuient sur un vaste réseau de militants et de médecins en Syrie.
L'Observatoire avait indiqué en début de semaine que le père jésuite s'était rendu lundi à la rencontre de dirigeants de l'EIIL pour tenter de négocier la libération de militants kidnappés par ce groupe.
L'EIIL, qui combat le régime de Damas aux côtés de la rébellion dite modérée, est derrière de nombreux enlèvements de militants pacifiques dans la région de Raqa.
Sur sa page Facebook, le père jésuite avait posté samedi un message en arabe où il exprimait sa joie d'avoir visité la ville de Raqa, seul chef-lieu de province à être tenu par les rebelles.
"Je me suis rendu aujourd'hui à Raqa et j'étais rempli de joie pour deux raisons, la première parce que je me trouvais en territoire syrien et dans une ville libérée et la deuxième en raison de l'accueil formidable que m'a réservé cette jolie ville", a-t-il écrit.
"C'est l'image de la nation que nous voulons pour tous les Syriens", avait-il ajouté.
Le père Dall'Oglio avait pris des positions très fermes contre la répression armée du régime de Bachar al-Assad, et avait été contraint par les autorités ecclésiales de son diocèse à partir, avant de revenir à une date indéterminée.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a appelé vendredi à la "libération immédiate" d'un jésuite italien, hostile au régime d'Assad, qui s'était rendu en début de semaine à Raqa (nord) pour y rencontrer des jihadistes."L'Observatoire syrien des droits de l'homme est en possession d'informations selon lesquelles le père Paolo Dall'Oglio a disparu depuis lundi après-midi,...
Les plus commentés
Joumblatt à « L’OLJ » : Il est inévitable de discuter avec le régime syrien au sujet des migrants
Quand la Jamaa islamiya fait les frais de sa démonstration de force au Akkar
Crimes israéliens commis au Liban dès le 7 octobre : quelle suite au recours du gouvernement libanais devant la CPI ?