Le président libanais Michel Sleimane a demandé à l'Union européenne de "revoir" sa décision d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur sa liste d'"organisations terroristes" en vue de "préserver la stabilité du Liban".
Le président "a exprimé l'espoir (...) que l'UE puisse revoir sa décision, par souci d'éviter les décisions précipitées et de préserver la stabilité du Liban", a indiqué un communiqué publié à l'issue d'une rencontre avec la chef de la Délégation de l'UE au Liban, Angelina Eichhorst.
Il a de nouveau appelé à la reprise du dialogue autour d'une "stratégie nationale de défense", qui avait échoué à plusieurs reprises, le Hezbollah refusant de déposer son arsenal nécessaire selon lui pour la défense du pays face à Israël, son ennemi juré.
L'arsenal du Hezbollah est la principale pomme de discorde entre le parti et ses rivaux au Liban, ses derniers l'accusant d'utiliser son arsenal pour imposer sa volonté sur la politique du pays.
"L'UE envoie un message politique important : les actes de terrorisme sont inacceptables quels qu'en soient les auteurs", a indiqué de son côté l'ambassadeur Eichhorst dans un communiqué.
Elle a ajouté que cette décision n'empêchait pas la poursuite du dialogue "avec toutes les parties politiques au Liban" et "n'affectera pas le soutien financier que fournit l'UE au Liban".
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre démissionnaire Najib Mikati avait regretté la décision de l'UE, affirmant avoir souhaité de l'UE "une lecture plus avisée des faits".
Mais, avait-il précisé, le pays continuera "à entretenir les meilleurs relations avec" les pays européens et "poursuivra la discussion sur ce sujet par les canaux diplomatiques".
Par sa part, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour, proche du Hezbollah, a estimé également qu'il "s'agissait d'une décision précipitée qui porte atteinte aux intérêts du Liban et il aurait été préférable de ne pas la prendre".
Dans une déclaration sur un site proche du mouvement chiite, il affirme que "d'énormes pressions extérieures ont été exercées en ce sens", faisant allusion aux Etats-unis et à Israël, et assure que "les pays européens étaient divisés sur cette question".
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques, ce qui devrait s'avérer compliqué.
Ils ne vont pas aussi loin que les Etats-Unis, qui ont placé sur leur liste noire le Hezbollah dans son entier, estimant qu'il était impossible de distinguer ses branches politique et militaire
Le président "a exprimé l'espoir (...) que l'UE puisse revoir sa décision, par souci d'éviter les décisions précipitées et de préserver la stabilité du Liban", a indiqué un communiqué publié à l'issue d'une rencontre avec la chef de la Délégation de l'UE au Liban, Angelina Eichhorst.
Il a de nouveau appelé à la reprise du dialogue autour d'une "stratégie nationale de défense", qui avait échoué à plusieurs reprises, le Hezbollah refusant de déposer son arsenal nécessaire selon lui pour la défense du pays face à Israël, son ennemi juré.
L'arsenal du Hezbollah est la principale pomme de discorde entre le parti et ses rivaux au Liban, ses derniers l'accusant d'utiliser son arsenal pour imposer sa volonté sur la politique du pays.
"L'UE envoie un message politique important : les actes de terrorisme sont inacceptables quels qu'en soient les auteurs", a indiqué de son côté l'ambassadeur Eichhorst dans un communiqué.
Elle a ajouté que cette décision n'empêchait pas la poursuite du dialogue "avec toutes les parties politiques au Liban" et "n'affectera pas le soutien financier que fournit l'UE au Liban".
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre démissionnaire Najib Mikati avait regretté la décision de l'UE, affirmant avoir souhaité de l'UE "une lecture plus avisée des faits".
Mais, avait-il précisé, le pays continuera "à entretenir les meilleurs relations avec" les pays européens et "poursuivra la discussion sur ce sujet par les canaux diplomatiques".
Par sa part, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour, proche du Hezbollah, a estimé également qu'il "s'agissait d'une décision précipitée qui porte atteinte aux intérêts du Liban et il aurait été préférable de ne pas la prendre".
Dans une déclaration sur un site proche du mouvement chiite, il affirme que "d'énormes pressions extérieures ont été exercées en ce sens", faisant allusion aux Etats-unis et à Israël, et assure que "les pays européens étaient divisés sur cette question".
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques, ce qui devrait s'avérer compliqué.
Ils ne vont pas aussi loin que les Etats-Unis, qui ont placé sur leur liste noire le Hezbollah dans son entier, estimant qu'il était impossible de distinguer ses branches politique et militaire
Le président libanais Michel Sleimane a demandé à l'Union européenne de "revoir" sa décision d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur sa liste d'"organisations terroristes" en vue de "préserver la stabilité du Liban".Le président "a exprimé l'espoir (...) que l'UE puisse revoir sa décision, par souci d'éviter les décisions précipitées et de préserver la stabilité du Liban", a...
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