Les autorités bahreïnies ont annoncé mardi avoir arrêté neuf chiites soupçonnés de planifier l'attaque d'une prison pour organiser l'évasion de détenus, accusant les suspects de faire partie d'un groupe soutenu par l'Iran.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a ajouté que des armes et des munitions ainsi qu'un plan d'attaque de la prison avaient été saisis sur les membres présumés de la cellule.
Ces derniers faisaient partie d'un groupe démantelé au début de l'année, qui se faisait appeler "Jaïsh al-Imam" (Armée de l'imam) et qui "projetait des attentats contre des installations vitales et de souveraineté à Bahreïn", a affirmé le ministère.
En février, les autorités avaient annoncé le démantèlement d'une "cellule terroriste" qui serait liée à l'Iran, l'Irak et le Liban, ajoutant que ses huit membres avaient été entraînés au maniement des armes et des explosifs et avaient "reçu un soutien financier" de l'étranger.
Les relations entre Manama et Téhéran sont tendues depuis la répression il y a plus de deux ans d'un mouvement de contestation dirigé par l'opposition chiite, et le déploiement de troupes des monarchies voisines du Golfe, notamment d'Arabie saoudite, dans le royaume.
Le mouvement de contestation animé par la majorité chiite réclame une monarchie constitutionnelle à Bahreïn, dirigé par une dynastie sunnite.
Malgré la répression meurtrière de manifestations massives à Manama de la mi-février à la mi-mars 2011, des protestations continuent d'avoir lieu régulièrement dans les villages chiites autour de la capitale.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a ajouté que des armes et des munitions ainsi qu'un plan d'attaque de la prison avaient été saisis sur les...
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