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Entre plages publiques et plages privées au Liban, une longue histoire de luttes citoyennes et d’exploitation controversée

La restauration dans les établissements balnéaires privés

Pour Michel Ferneini, propriétaire du restaurant La Posta à Achrafieh, il s’agit de la 7e année d’exploitation de restauration sur les plages. Il est présent à la Lazy B cet été aussi. Selon lui, l’investissement pour l’aménagement matériel de son opération a été d’environ 400 000 $ sans compter les frais de formation de la main-d’œuvre qui est saisonnière. En tant que chef d’entreprise, son objectif serait de générer et de maximiser les profits sur le long terme, selon l’éthique qui lui est propre.
À ceux qui tentent de comprendre ce qui justifie, à titre d’exemple, la vente de la grande bouteille d’eau potable à 6 000 LL, alors qu’elle est vendue au supermarché à 750 LL, M. Ferneini répond que l’eau n’est pas que de l’eau, c’est aussi et surtout un service. Ce sont les salaires, les verres, les glaçons (dont une partie est produite au restaurant et une partie achetée), la redevance du loyer, l’énergie électrique ainsi que tous les autres coûts fixes permettant à sa structure d’opérer. Si la saison était absolument parfaite, il devrait atteindre 12 % de gain, c’est-à-dire, concernant le prix de 6 000 LL pour la vente de la bouteille d’eau, il lui resterait 720 LL avant amortissement et impôts. M. Ferneini souligne par ailleurs le risque d’entreprendre au Liban et rappelle qu’en 2006, son opération à la même Lazy B avait généré des pertes considérables à cause de la survenue tragique d’une guerre à laquelle personne ne s’attendait.
Pour Michel Ferneini, propriétaire du restaurant La Posta à Achrafieh, il s’agit de la 7e année d’exploitation de restauration sur les plages. Il est présent à la Lazy B cet été aussi. Selon lui, l’investissement pour l’aménagement matériel de son opération a été d’environ 400 000 $ sans compter les frais de formation de la main-d’œuvre qui est saisonnière. En tant que...