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Pneus crevés et graffitis antipalestiniens à Jérusalem-Est

Les pneus d'une vingtaine de voitures palestiniennes ont été crevés lundi et des graffitis inscrits vraisemblablement par des extrémistes juifs dans un quartier de Jérusalem-Est occupé et annexé par Israël, a-t-on appris de sources concordantes.

Sur une voiture vandalisée à Beit Hanina, les auteurs ont dessiné l'étoile de David et sur un mur adjacent ils ont écrit "nous ne resterons pas silencieux face aux jets de pierres", a constaté un photographe de l'AFP.

Un porte-parole de la police israélienne a indiqué à l'AFP que 21 voitures avaient été vandalisées, ajoutant qu'une enquête avait été ouverte sur une affaire relevant du "Prix à payer".

Des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite exercent, sous l'appellation du "Prix à payer", des représailles sur des villageois palestiniens ou arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l'armée, après des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou des actes attribués à des Palestiniens.

Le cabinet de sécurité israélien a décidé le 16 juin de renforcer les pouvoirs et les moyens des forces de sécurité pour réprimer ces actes, en considérant leurs auteurs comme des membres "d'organisations illégales", sans toutefois les qualifier de "terroristes" comme le proposaient le ministère de la Justice et le procureur général.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné lundi ces actes, affirmant qu'il "n'y avait ni prix à payer ni quelque prix que ce soit", et appelant au respect de "l'Etat de droit", lors d'une visite dans une colonie de Cisjordanie.

"Nous agissons aussi fermement contre cela et nous continuerons à le faire", a-t-il assuré, selon un communiqué de ses services.

Les pneus de 28 voitures avaient été crevés le 18 juin à Abou Ghosh, localité qui fait figure d'exemple de "cohabitation" entre une majorité arabe et une minorité juive, un acte déjà condamné par les dirigeants israéliens.

Lors d'une visite de solidarité à Abou Ghosh lundi, le président israélien Shimon Peres a fustigé "un terrorisme hideux".

Un nombre infime d'auteurs d'actes relevant du "Prix à payer" sont condamnés, notamment en raison du fait que la majorité des suspects arrêtés sont mineurs, selon la police.
Les pneus d'une vingtaine de voitures palestiniennes ont été crevés lundi et des graffitis inscrits vraisemblablement par des extrémistes juifs dans un quartier de Jérusalem-Est occupé et annexé par Israël, a-t-on appris de sources concordantes.Sur une voiture vandalisée à Beit Hanina, les auteurs ont dessiné l'étoile de David et sur un mur adjacent ils ont écrit "nous ne resterons...