Lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon, M. Mouallem a indiqué que "les autorités syriennes allaient autoriser le CICR, en coordination avec le Croissant rouge syrien, à entrer dans la région (de Qousseir) dès la fin des opérations militaires".
Au cours de l'entretien téléphonique consacré à Qousseir, où le régime du président Bachar el-Assad et le Hezbollah libanais ont lancé le 19 mai un assaut contre cette ville, fief de la rébellion, qu'ils cherchent à prendre.
Selon l'ONU et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des milliers de civils ainsi qu'un millier de blessés se trouvent bloqués à l'intérieur de Qousseir.
Les opérations de l'armée syrienne dans cette ville "visent à sauver la population du terrorisme des bandes armés et à y ramener la sécurité et la stabilité", a assuré M. Mouallem au patron de l'ONU.
M. Mouallem s'est dit en outre "étonné du bruit fait autour de la ville de Qousseir , alors que personne ne s'était inquiété quand les terroristes en avaient pris le contrôle et y avaient perpétré les crimes les plus odieux envers les citoyens depuis plus de 18 mois".
Le terme "terroriste" désigne dans le vocabulaire officiel syrien les rebelles qui ont lancé un mouvement de révolte contre Bachar el-Assad en mars 2011.
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