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Iran : Velayati veut s'attaquer à la crise de la santé publique

Ali Akbar Velayati, l'un des huit candidats à la présidentielle en Iran, a promis dimanche un système de santé gratuit pour faire face à une crise due au manque de médicaments et à leur coût élevé, notamment en raison des sanctions économiques occidentales.


Devant des étudiants de l'université Shahid Beheshti dans le nord de Téhéran, M. Velayati, âgé de 67 ans et lui-même pédiatre formé aux Etats-Unis, a déclaré qu'il voulait mettre en place un système de "santé publique gratuit" pour tous.
" Certaines personnes ne peuvent pas aller chez le médecin par manque d'argent ou payer les médicaments " trop chers, a déclaré le candidat conservateur. 


Soumis à des sanctions économiques internationales, notamment bancaires qui l'empêchent de faire des transferts d'argent, l'Iran a du mal à importer certains médicaments.

M. Velayati a ajouté qu'il voulait "augmenter la capacité de l'Iran à produire les médicaments et les équipements dont il a besoin " et améliorer le système d'assurance actuel.


Les problèmes économiques dus aux sanctions internationales qui ont fait baisser la valeur de la monnaie nationale de 70% et provoqué une inflation de plus de 30% tiennent une place importante dans la campagne pour l'élection présidentielle du 14 juin.


Les sanctions internationales imposées par les Nations unies ont été renforcées par celles des Etats-Unis et des pays européens, qui accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire. Ce que Téhéran a toujours démenti.


De nombreux Iraniens ont du mal à acheter des médicaments de plus en plus chers alors que les médicaments pour certaines maladies graves comme le cancer et la sclérose en plaque manquent dans les pharmacies ou sont devenus trop chers.


Les responsables iraniens affirment néanmoins que l'Iran est devenu pratiquement "auto-suffisant" dans la production de médicaments, tout en critiquant les sanctions qui empêchent d'importer certains produits.


En octobre dernier, Fatemeh Hashemi, la présidente de la Fondation des maladies graves, avait déclaré que les sanctions avaient fait augmenter les prix considérablement et provoqué la pénurie de certains médicaments.
Les prix des médicaments iraniens ont augmenté de 15% à 20% et les médicaments étrangers de 20% à 80%, selon certains responsables.
Les médicaments iraniens sont généralement bien moins chers que les médicaments étrangers.

Ali Akbar Velayati, l'un des huit candidats à la présidentielle en Iran, a promis dimanche un système de santé gratuit pour faire face à une crise due au manque de médicaments et à leur coût élevé, notamment en raison des sanctions économiques occidentales.
Devant des étudiants de l'université Shahid Beheshti dans le nord de Téhéran, M. Velayati, âgé de 67 ans et lui-même...