Londres a envoyé à l'ONU une lettre en ce sens, qui contient des détails sur "de nouveaux incidents intervenus depuis avril", a indiqué un diplomate occidental.
Le Royaume-Uni et la France avaient déjà envoyé en avril trois lettres à l'ONU pour signaler des cas présumés d'utilisation d'armes chimiques dans le conflit, notamment dans la région de Homs en décembre 2012, et demander une enquête. Le suédois Ake Sellstrom dirige l'équipe d'enquêteurs qui a été nommée par l'ONU mais qui n'a pas pu encore se rendre sur place.
"Nous continuons de tenir informés le secrétaire général de l'ONU (Ban Ki-moon) et M. Sellstrom dès que nous avons des informations sur l'utilisation présumée d'armes chimiques" en Syrie, a déclaré l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant.
Un haut responsable de l'ONU avait fait état la semaine dernière d'"informations de plus en plus nombreuses" sur l'utilisation de ces armes dans le conflit. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait de son côté parlé lundi à Bruxelles de "présomptions d'utilisation d'armes chimiques de plus en plus étayées" en Syrie.
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