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Liban

Le 14 Mars veut des séances parlementaires ouvertes jusqu’au vote de la loi électorale

Le week-end écoulé a comme de bien entendu apporté son énième lot de réactions ou autres prises de position concernant la loi électorale et le vide institutionnel sidéral qui guette le pays.
Dans le camp du 14 Mars, on retiendra l’équation posée par Ahmad Fatfat, l’une des personnalités les plus prépondérantes du courant du Futur. « Si nos alliés chrétiens décident de boycotter les législatives basées sur la loi de 1960, eh bien, nous ferons pareil », a-t-il dit, dans une adresse quasi directe aux Forces libanaises et dans un entretien à paraître aujourd’hui dans al-Liwa’. M. Fatfat en a profité pour exiger de nouveau la tenue d’une séance plénière place de l’Étoile consacrée au vote des différents projets de loi proposés jusque-là.
Cette exigence, le député Michel Pharaon la partage totalement. « Il est indispensable que les séances parlementaires soient ouvertes afin que nous puissions aboutir à une loi électorale consensuelle », a-t-il relevé, évoquant un gouvernement transitoire à l’image du cabinet Mikati en 2005, uniquement chargé de préparer et de chapeauter les législatives.
Même son de cloche pour le député FL Antoine Zahra : « Il faut recourir à la Chambre, elle est maîtresse, ses décisions sont souveraines. On ne peut pas continuer à laisser les coulisses et les contacts parallèles prendre le dessus sur le Parlement. On ne peut pas obliger les députés à choisir entre une prorogation pour deux ans ou des élections sur la base de la loi de 1960. Nous devons nous retrouver en séance plénière et débattre », a-t-il précisé.
Cette loi de 1960, le député Kataëb Samy Gemayel l’a vouée aux gémonies hier aussi. « Ce serait un nouveau coup dur historique pour les chrétiens », a-t-il jugé. « Interdisez aux Libanais de participer à la guerre en Syrie et imposez la neutralité, ensuite nous reviendrons décider de la loi électorale », a-t-il ajouté.
Du côté du 8 Mars, le député Talal Arslane, qui a été reçu samedi par le président de la Chambre Nabih Berry, a indiqué lui avoir transmis son souhait de voir le mandat des députés prorogé de deux ans « parce que la situation sécuritaire ne permet pas la tenue d’élections propres et démocratiques ».
Quant à Ayoub Hmayyed, député Amal, il s’est contenté de réclamer, comme tous les lieutenants de Nabih Berry, un « accord » sur une loi électorale et un gouvernement « de partenariat basé sur la représentativité parlementaire ».
Chez les aounistes, c’est le député Ibrahim Kanaan qui a parlé de « lutte : Nous lutterons en faveur de la parité comme nous l’avons fait pour la souveraineté ; nous présenterons nos candidatures parce que nous refusons le fait accompli, les prorogations... », a-t-il martelé.
Le week-end écoulé a comme de bien entendu apporté son énième lot de réactions ou autres prises de position concernant la loi électorale et le vide institutionnel sidéral qui guette le pays. Dans le camp du 14 Mars, on retiendra l’équation posée par Ahmad Fatfat, l’une des personnalités les plus prépondérantes du courant du Futur. « Si nos alliés chrétiens décident de...

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