Les deux responsables se verront "pour poursuivre leurs discussions après leurs entretiens il y a quelques semaines en Russie, et pour se tenir informés de leurs efforts en vue de la conférence internationale sur la Syrie", a précisé le responsable dans un communiqué.
La Russie, principal allié et fournisseur d'armes du régime syrien, a déclaré vendredi avoir obtenu l'accord de principe de Damas pour cette nouvelle conférence de paix que la communauté internationale s'efforce d'organiser à Genève.
"Nous notons avec satisfaction que nous avons reçu de Damas un accord de principe du gouvernement syrien pour participer à une conférence internationale", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
Il s'agit de faire en sorte que "les Syriens eux-mêmes puissent parvenir au règlement de ce conflit destructeur pour le pays et pour la région", a ajouté M. Loukachevitch.
Toutefois, la Coalition nationale de l'opposition syrienne, le principal groupe de cette opposition, réunie à Istanbul pour discuter de sa participation à la conférence, a affiché son scepticisme.
"Nous voulons entendre cette déclaration de la bouche du gouvernement (du président Bachar) al-Assad", a déclaré à l'AFP Louay Safi, le porte-parole de la Coalition.
"Tout cela est encore très vague et le gouvernement Assad a été très évasif quand il s'est agi de fournir des déclarations ou des informations sur les solutions politiques", a affirmé M. Safi.
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