La conférence de paix internationale, voulue par Washington et Moscou et au menu des discussions mercredi à Amman, vise à "mettre fin au bain de sang qui a coûté des dizaines de milliers de vies," a-t-il souligné.
"Nous appelons le président Assad à montrer le même engagement en faveur de la paix dans son propre pays", a poursuivi M. Kerry lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue jordanien Nasser Jawdeh.
"Nous sommes déterminés à tenter ce soir de trouver les convergences dans les différentes approches, à trouver la convergence nécessaire pour faire appliquer (les conclusions du sommet NDLR) de Genève 1 (...) qui permettront au peuple syrien de choisir le futur de la Syrie", a-t-il déclaré.
Onze chefs de la diplomatie représentant les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Egypte, l'Allemagne, l'Italie, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite, la Turquie et les Emirats arabes unis participent à la rencontre des Amis du peuple syrien.
La chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, George Sabra, doit également participer à la rencontre, a indiqué un porte-parole de la Coalition.
La rencontre vise à évoquer la proposition russo-américaine d'une conférence de paix internationale, rassemblant pouvoir et opposition syrienne, baptisée Genève 2, après une première rencontre à Genève en juin 2012 qui avait abouti à un texte prévoyant la mise en place d'un processus de transition politique, mais sans se prononcer sur le sort de M. Assad, principale pierre d'achoppement dans les négociations.
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