Ces raids sont "une agression flagrante et une violation dangereuse de la souveraineté d'un État arabe", a dit Nabil al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue, en demandant au Conseil de sécurité "d'agir immédiatement pour stopper les agressions israéliennes contre la Syrie".
La présidence égyptienne a de son côté affirmé dans un communiqué qu'ils étaient "une violation des principes et du droit internationaux et sont de nature à ajouter à la complexité de la situation et à menacer la sécurité et la stabilité de la région".
"Bien que l'Egypte s'oppose vigoureusement à l'effusion de sang en Syrie et à l'usage des armes par l'armée syrienne contre ses enfants (...), elle refuse l'agression contre la Syrie, l'atteinte à sa souveraineté et l'exploitation de sa crise intérieure sous quelque prétexte que ce soit", a ajouté la présidence.
La Ligue arabe a accordé à l'opposition syrienne le siège de la Syrie, suspendue de l'organisation panarabe depuis novembre 2011 en raison de la répression violente de la révolte.
Israël a lancé dimanche un raid près de Damas, le deuxième mené en 48 heures en Syrie par l'Etat hébreu qui dit chercher à empêcher un transfert d'armes au Hezbollah libanais, a affirmé à l'AFP un responsable israélien sous couvert de l'anonymat.
Lors d'un autre raid, tôt vendredi matin, l'aviation israélienne a aussi visé à proximité de l'aéroport de Damas des missiles à destination du Hezbollah, un allié du régime de Bachar al-Assad et de l'Iran, selon des sources concordantes.
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