Les familles des pèlerins chiites libanais, enlevés depuis bientôt un an en Syrie, ont empêché mardi des Syriens de se rendre à leur lieu de travail dans les régions de Bourj Barajneh, Tehwitat Ghazir et Hay el-Sellom, dans la banlieue-sud de Beyrouth.
Des chauffeurs de mini-bus syriens ont aussi été empêchés de prendre des passagers dans ces mêmes régions, a rapporté l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).
Les familles des pèlerins ont menacé de poursuivre leur mouvement mercredi dans la région de Choueifate, toujours dans la banlieue-sud de Beyrouth. Lundi déjà, les proches des pèlerins avaient empêché des Syriens de se rendre à leur lieu de travail à Choueifate.
Onze chiites libanais avaient été enlevés après un pèlerinage en Iran, le 22 mai dernier, par un groupe rebelle syrien dans le nord de la Syrie et ont été détenus à Aazaz, à la frontière turque. Deux d’entre eux seulement, Awad Ibrahim et Hussein Ali Omar, ont été libérés depuis.
Des chauffeurs de mini-bus syriens ont aussi été empêchés de prendre des passagers dans ces mêmes régions, a rapporté l’Agence...
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