Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Israël ne peut se fier à aucun pays, même ami, face au nucléaire iranien (Netanyahu)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche qu'Israël ne pouvait en aucun cas "abandonner son sort aux mains d'autres pays", même "nos meilleurs amis", face au nucléaire iranien, en ouvrant la commémoration annuelle de la Shoah.

"Nous apprécions les efforts de la communauté internationale pour arrêter le programme nucléaire de l'Iran, mais à aucun stade nous n'abandonnerons notre sort aux mains d'autres pays, même s'ils sont nos meilleurs amis", a déclaré M. Netanyahu lors d'un discours à Jérusalem à la veille du jour du souvenir du génocide des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Lors de sa visite dans la région le mois dernier, le président américain Barack Obama avait promis à Israël de "faire ce qu'il (fallait)" pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

"Ce qui a changé depuis la Shoah, c'est notre détermination et notre capacité à nous défendre avec nos propres forces", a insisté le Premier ministre israélien.

M. Netanyahu a également réaffirmé que "l'Iran proclamait ouvertement son intention de détruire l'Etat d'Israël, et ce pays agit par tous les moyens pour atteindre cet objectif".

"Israël, affirment les dirigeants iraniens, est une ++tumeur cancéreuse qu'il faut extirper++ du Moyen-Orient. Cette haine assassine contre le peuple juif n'a pas disparu du monde, elle a changé de visage, c'est devenue une haine assassine contre l'Etat d'Israël", a accusé M. Netanyahu lors d'une cérémonie organisée comme chaque année à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste à Jérusalem.

De son côté, le président israélien Shimon Peres, dans son discours au même endroit, a également dénoncé les dirigeants iraniens qui "nient ouvertement l'existence de la Shoah et nous menacent d'une autre".

Evoquant l'antisémitisme dans les pays européens, le président Peres a ajouté qu'à "notre plus grande honte, certains n'ont rien appris". "Les crises sont de nouveau exploitées pour créer de nouveau des partis nazis, ridicules mais dangereux", a-t-il dit.

La commémoration de "Yom HaShoah" (le jour de la Shoah) s'est ouverte dimanche soir en Israël en présence des principaux dirigeants israéliens.

Cette année, elles sont principalement consacrées au souvenir des combattants du ghetto de Varsovie en raison du 70e anniversaire de la révolte menée contre les nazis en avril 1943.

L'une des six torches allumées pour marquer ce souvenir l'a été par la veuve de Peretz Hochman, l'un des derniers combattants du ghetto de Varsovie, qui est décédé la semaine dernière à l'âge de 83 ans.

Les sirènes retentiront pendant deux minutes en fin de matinée lundi dans tout le pays, où se poursuivront les cérémonies de la mémoire.

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Benny Gantz, est parti dimanche en Pologne pour conduire la "marche des vivants" lundi à l'ancien camp d'Auschwitz-Birkenau.

Près de 192.000 rescapés de la Shoah vivent aujourd'hui en Israël, selon des chiffres des organisations de survivants des camps de la mort.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche qu'Israël ne pouvait en aucun cas "abandonner son sort aux mains d'autres pays", même "nos meilleurs amis", face au nucléaire iranien, en ouvrant la commémoration annuelle de la Shoah."Nous apprécions les efforts de la communauté internationale pour arrêter le programme nucléaire de l'Iran, mais à aucun stade nous...