"La capacité nucléaire syrienne a été heureusement détruite mais malheureusement il reste l'arsenal d'armes chimiques", a averti M. Peres, en faisant allusion à la destruction par Israël d'un réacteur nucléaire dans l'est de la Syrie en septembre 2007.
"Nous ne pouvons laisser ces armes tomber aux mains de terroristes, cela conduirait à une tragédie épouvantable", a ajouté M. Peres dans une brève déclaration retransmise à la télévision.
Le ministre israélien des renseignements et des affaires stratégiques, Youval Steinitz, a assuré mercredi que des armes chimiques avaient été utilisées en Syrie, par les rebelles ou par le gouvernement.
"Il est clair que des armes chimiques ont été utilisées contre des citoyens (syriens) par les rebelles ou par le gouvernement", M. Steinitz, à la radio militaire.
"C'est un fait très inquiétant pour nous et dont nous devons nous occuper en urgence", a-t-il ajouté.
Le régime de Bachar al-Assad et l'opposition s'accusent mutuellement d'avoir fait usage d'armes chimiques. L'opposition affirme notamment que le régime a eu recours à ces armes à Khan al-Assal et Atayba, à l'est de Damas.
Le gouvernement syrien a de son côté demandé mercredi aux Nations unies d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques par l'opposition armée près d'Alep, dans le nord du pays.
Les plus commentés
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
Ils utilisaient TikTok pour commettre des agressions sexuelles sur des mineurs : six suspects arrêtés au Liban