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Obama à TV israélienne: pas de libération de l'espion Pollard dans l'immédiat

Le président américain Barack Obama a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de faire libérer "dans l'immédiat" l'espion israélien Jonathan Pollard, emprisonné aux Etats-Unis depuis plus de 25 ans, lors d'une interview diffusée jeudi par la télévision israélienne.

M. Pollard, condamné pour espionnage pour le compte d'Israël, a "commis un crime très grave", a souligné M. Obama, à une semaine de sa première visite présidentielle en Israël.

"En tant que président j'essaie de suivre les procédures de base (du système judiciaire). Je n'ai donc pas l'intention de faire libérer Jonathan Pollard dans l'immédiat", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Shimon Peres ont annoncé leur intention d'évoquer le sort de l'espion juif américain lors de la visite historique du président Obama qui doit débuter le 20 mars.

Des dizaines de milliers de personnes ont signé une pétition demandant à M. Obama de libérer Jonathan Pollard, un ancien analyste de la marine américaine condamné à la prison à vie en 1987 pour avoir fourni à Israël des milliers de documents classés "secret défense" entre mai 1984 et son arrestation en novembre 1985.

Il avait été refoulé de l'ambassade d'Israël à Washington juste avant son arrestation, mais en 1995, il a obtenu la nationalité israélienne, et en 1998, il a été officiellement reconnu par l'Etat hébreu comme un agent israélien.

Depuis, les nombreux efforts d'Israël pour obtenir sa libération se sont heurtés à une fin de non-recevoir.

Son comité de soutien fait valoir que la sévérité de la peine et le refus américain de le relâcher sont particulièrement durs, étant donné qu'il a livré des informations à un pays "ami".

Selon un rapport établi en 1987 par la CIA, l'agence de renseignement extérieur américaine, déclassifié en décembre 2012, les informations livrées par Pollard portaient sur les pays arabo-musulmans et l'Union soviétique, et ont notamment permis l'assassinat par Israël en 1988 à Tunis du numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad.
Le président américain Barack Obama a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de faire libérer "dans l'immédiat" l'espion israélien Jonathan Pollard, emprisonné aux Etats-Unis depuis plus de 25 ans, lors d'une interview diffusée jeudi par la télévision israélienne.M. Pollard, condamné pour espionnage pour le compte d'Israël, a "commis un crime très grave", a souligné M. Obama, à...