Berry s’inquiète de la détérioration de l’état de la sécurité

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a réitéré hier devant les députés, qu’il a reçus comme chaque mercredi en son bureau à Aïn el-Tiné, son inquiétude face à la dégradation de l’état de la sécurité dans le pays et à « l’émergence de certains phénomènes qui risquent d’affecter la stabilité générale ».
M. Berry, qui faisait ainsi allusion au phénomène Assir, a affirmé devant ses visiteurs que « la stabilité doit figurer en tête des préoccupations des responsables ». Il a fait remarquer que la dégradation de l’état de sécurité « aura des retombées considérables sur tous les domaines et toutes les échéances ».
Abordant le dossier des législatives, il a réaffirmé que la loi électorale des années 60 « a été bel et bien enterrée sans aucune chance d’être ressuscitée ». « De nouveaux éléments apparus renforcent cette conviction, dont, à titre d’exemple, l’expiration des délais pour la convocation des émigrés. »
Sur un autre plan, M. Berry s’est dit consterné par les propos tenus par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, au sujet d’un « groupe de députés qui lui auraient peut-être accordé leur confiance ».