La "Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme Navi Pillay a déclaré que ce cas devrait être traité par la Cour pénale internationale. Et je soutiens aussi une discussion à ce sujet", a déclaré Ban Ki-moon selon des extraits de cet entretien au magazine autrichien "Profil" à paraître lundi.
"Les énormes violations des droits de l'Homme" en Syrie "peuvent être assimilées à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", a-t-il estimé.
Il a aussi mis en garde les pays occidentaux contre les dangers de livrer des armes aux rebelles. "Si des armes parviennent aux parties en conflit, cela ne fait que prolonger la confrontation et provoque plus de victimes", a-t-il jugé.
En deux ans, le conflit, déclenché par une contestation pacifique qui s'est ensuite militarisée face à la répression, a fait plus de 70.000 morts, un million de réfugiés et des millions de déplacés selon l'ONU. Aucune issue ne semble en vue, notamment en raison des divisions internationales.
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