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Mode - Création

« Le printemps des bijoux » de Nidal Haddad, au musée Robert Mouawad

Portrait de Nidal Aboucharaf avec des boucles d’oreilles et un pendentif de sa création.

C’est quand son époux et ses cinq filles dorment que Nidal Haddad-Aboucharaf ose la création artistique, dans la profonde équanimité qui laisse les idées venir, comme des oiseaux, voleter, choisir et s’envoler.
Artiste et artisan, ce sont des bijoux que Nidal a osé une fois de plus, encouragée par le succès de sa première exposition en 2012, dans une orfèvrerie d’Achrafieh. Cette fois, c’est sa passion pour la micromosaïque, ces charmants arrangements floraux au moyen de fines baguettes multicolores en pâte de verre, dont toute l’aristocratie européenne raffolait au XIXe siècle, qu’elle a choisi de partager avec le grand
public.
Ces micromosaïques, elle les a collectionnées au fil des années, au gré de ses incursions dans les marchés aux puces au Liban, en Europe et ailleurs, au gré des ventes aux enchères ou des innombrables voyages de son frère qui, dit-elle, « habite l’avion ».
Nidal Haddad-Aboucharaf fait ressortir la fine beauté de ces fleurs et bouquets prélevés sur des objets courants – boîtes, meubles ou tabatières, en les incrustant dans des écrins d’or, assortis de rubis, de saphirs et de diamants, transformés en broches, pendentifs ou boucles d’oreilles. Il y a de l’horlogerie dans ces bijoux, mais une horlogerie paradoxale, une horlogerie qui dirait l’intemporel.
Ces petites merveilles sont exposées au musée Robert Mouawad(*), sous le titre « Le printemps des bijoux ». À partir d’aujourd’hui, vendredi 1er mars, et pour trois jours seulement, entre 11 heures et 19 heures, en présence de la créatrice. Mais la collection continuera d’être exposée au musée jusqu’au 17 mars.
L’exposition comprend quelque 80 bijoux. Tous les objets ont été amoureusement travaillés, au cœur de la nuit, sous le regard d’une icône devant laquelle brûle une bougie. En tête du carton d’invitation figure une phrase d’Albert Camus : « Créer, c’est donner une forme à son destin. » La petite-fille du grand Abou Melhem ne fait pas dans la pacotille.

(*) Musée Robert Mouawad, rue de l’Armée, Zokak el-Blatt. Tél. : 01/980970.
C’est quand son époux et ses cinq filles dorment que Nidal Haddad-Aboucharaf ose la création artistique, dans la profonde équanimité qui laisse les idées venir, comme des oiseaux, voleter, choisir et s’envoler.Artiste et artisan, ce sont des bijoux que Nidal a osé une fois de plus, encouragée par le succès de sa première exposition en 2012, dans une orfèvrerie...

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