L’Anglais arrivé au dernier jour du mercato d’hiver devrait être présenté au public du Parc des princes avant la rencontre.
Les maillots floqués à son nom s’écoulent, mais lui n’en a pas encore enfilé en compétition. Il a rejoint ses nouveaux partenaires en milieu de semaine dernière et a été jugé trop court physiquement pour figurer dans le groupe à Sochaux.
Dominé dans le Doubs dimanche dernier (3-2), Paris a fait de ce classique jamais tout à fait ordinaire un match vraiment à part, quand bien même il affrontera le même rival, au même endroit, trois jours plus tard en huitièmes de finale de la Coupe de France.
Le PSG s’est ainsi mis à l’abri des regards toute la semaine à Clairefontaine, préférant à son Camp des Loges le confort du centre d’entraînement de l’équipe de France.
Beckham, dont le premier entraînement, jeudi dernier, avait attiré quelque 200 journalistes à Saint-Germain-en-Laye, a pu y peaufiner sa remise à niveau physique, deux mois après son dernier match de Major League Soccer avec Los Angeles.
Les questions sur l’intérêt sportif de sa signature pour cinq mois – puisqu’il est entendu qu’elle en a en termes d’image – pourraient donc trouver de premières réponses dimanche.
« Avec des moyens »
Mais par-delà la présence ou non sur le terrain de l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre, ce PSG-OM est suffisamment alléchant pour éclipser les autres rencontres de la 26e journée.
D’abord parce que les Parisiens ont été bousculés comme rarement à Sochaux et trouveront au Parc des princes le rival idéal pour accréditer la thèse d’un simple accident de parcours, attribuée en partie au contrecoup d’un grand match à Valence (2-1) en Ligue des champions.
Les retours de blessures très attendus de Thiago Silva et Thiago Motta, mais aussi de Lucas et Jérémy Ménez, absents à Sochaux, devraient donner un coup de fouet au groupe parisien.
Ensuite parce que cette défaite, conjuguée aux victoires de l’OL à Bordeaux et de l’OM contre Valenciennes, a réduit l’écart que le PSG avait creusé en tête : au coup d’envoi, Lyon, qui reçoit Lorient dimanche à 13h00 GMT, sera peut-être revenu à hauteur.
Enfin parce que l’OM a beaucoup à perdre. Longtemps à la lutte avec Paris et Lyon, Marseille a décroché ces dernières semaines et regarde autant derrière que devant.
Nice, quatrième avec 42 points, soit quatre de moins que les Phocéens, Saint-Étienne (41 points) ou Rennes (40) sont autant de menaces pour la troisième place des Olympiens qui ont pris huit petits points sur les six dernières journées.
Opposés respectivement à Reims, Nancy et Sochaux, ces trois équipes pourraient contraindre l’OM à disputer un peu plus qu’un match de gala à Paris en revenant sur ses talons.
Surtout, l’OM voit son grand rival grossir alors que lui-même vit une saison à l’économie. Les deux équipes ont suivi pendant plus de quinze ans des trajectoires parallèles, courant après un titre de champion depuis le début des années 1990.
Marseille a raflé la mise en 2010 mais s’est écroulé l’an dernier (10e en fin de saison), pendant que le PSG commençait à se construire grâce aux fonds qataris, et doit combattre comme le reste de la Ligue 1 sans disposer des mêmes armes.
Ce qui n’empêche pas André Ayew de voir encore en son club le plus grand des deux.
« L’OM a une grande histoire, c’est un club mythique que toute la France aime. Avec des moyens, l’OM pourrait faire venir autant de grands joueurs que le PSG », a-t-il dit cette semaine au site Internet du club.
Dimanche, l’OM devra faire avec ceux qui sont là et qui ont tenu le PSG en échec 2-2 au match aller, au Vélodrome. Quant au PSG, il fera peut-être entrer en scène une énième star.
(Sources : agences)
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