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À La Une - La femme de la semaine

Marcela Iacub raconte sa liaison avec DSK, "mi-homme, mi-cochon"

La juriste et chercheuse française dit avoir entretenu une liaison de sept mois avec l'ancien patron du FMI.

Dominique Strauss-Kahn et Marcela Iacub.

Marcela Iacub a la provocation dans le sang. Quel que soit le sujet - les enfants, la famille, la femme, le viol, la prostitution - cette Française, juriste et chercheuse au CNRS, ne mâche pas ses mots. Ses opinions - radicales pour certains, perverses pour d’autres –, elle ne les dit pas, elle les clame haut et fort.

 

Spécialiste de la philosophie des mœurs et chroniqueuse à "Libération", cette femme de 48 ans est sur le point de publier un livre dans lequel elle raconte sa liaison de sept mois, en 2012, avec l’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn. Dans La Belle et la Bête, disponible en France à partir du 27 février, Marcela Iacub dresse un portrait au vitriol du socialiste français, ex candidat à la dernière présidentielle, qu’elle décrit comme "un être double, mi-homme mi-cochon". Le "cochon" étant le côté flatteur de sa personnalité...

 

Dans son édition de mercredi, Le Nouvel Observateur publie une entrevue exclusive avec la romancière qui a à son actif 15 ouvrages, dont Une société de violeurs ?, dans lequel elle prenait la défense de DSK, alors qu'il était mis en cause dans le cadre d'une accusation d'agression sexuelle contre une femme de chambre à New York.

 

Extraits du dernier livre de la romancière d'origine argentine, publiés par Le Nouvel Obs et repris par plusieurs sites français, dont Rue89 et Le Figaro :

 

"Ce qu'il y a de créatif, d'artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au cochon et non pas à l'homme, écrit-elle. L'homme est affreux, le cochon est merveilleux même s'il est un cochon. C'est un artiste des égouts, un poète de l'abjection et de la saleté".

"L’idéal du cochon, c’est la partouze, poursuit la romancière. Personne n’est exclu de la fête, ni les vieux, ni les moches, ni les petits. (…) Alors que DSK m’a toujours semblé être franchement à droite, ce communisme sexuel auquel il aspire en tant que cochon me réjouit."

 

La couverture du Nouvel Observateur.

 

 

"La liste de tes maitresses, de tes conquêtes d'un jour, de tes putes successives et concomitantes montrait un autre aspect émouvant de ta vie de cochon, écrit-elle encore. Ces femmes étaient laides et vulgaires comme si en chercher de jolies était déjà une manière d'être plus homme que cochon".

 

Dans La Belle et la Bête, Marcela Iacub affirme que DSK n’avait pas une envie profonde de devenir président de la République, mais qu’il y a été poussé par son ex-épouse, Anne Sinclair. "Tu as prétendu que tu étais prêt à donner ton sang pour la patrie, quand en vérité tu te serais servi de cette patrie pour verser ton sperme inépuisable. Tu aurais transformé l'Elysée en grande boîte échangiste, tu te serais servi de tes larbins, de tes employés comme de rabatteurs, d'organisateurs de partouzes".

 

Anne Sinclair qui s’est séparée de DSK à l’été 2012 n'est pas épargnée non plus : "Très peu de gens savaient que ta femme avait fait de toi un caniche. Tu ne pouvais pas envisager de la quitter parce que cette vie de luxe-là, c'était impossible d'y renoncer une fois que tu y avais goûté. (…) Elle faisait semblant de ne pas se rendre compte que tu étais enchaîné à elle par son argent, plus elle te possédait, plus elle te soumettait à cette humiliation, à cette terrible prostitution".

 

Dans son entrevue avec le Nouvel Observateur, Iacub en remet une couche contre Sinclair : "J'ai compris à quel point elle est convaincue qu'elle et son mari appartiennent à la caste des maîtres du monde". "Elle m'a dit la phrase que je rapporte dans mon livre: "Il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage" . Pour elle, "le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs", estime la romancière française.

 

Evoquant l’affaire Nafissatou Diallo, la femme de chambre guinéenne qui a accusé DSK d'agression sexuelle dans une chambre du Sofitel à New York, en 2011, Iacub imagine la scène : "C'est un cochon qui prend une femme de chambre pour Catherine Deneuve dans Belle de jour. Seul un cochon peut trouver normal qu'une misérable immigrée africaine lui taille une pipe sans contrepartie, juste pour lui faire plaisir et rendre hommage à sa puissance. Et la pauvre est revenue dans la chambre sans que tu lui laisses un quelconque pourboire. La femme de chambre a été horriblement offensée mais pas violée".

 

"Quelle est la part du vrai, quel est le rôle de la fiction", dans ce nouveau livre-choc ?, demande Le Nouvel Observateur à Marcela Iacub : "Les étapes de la liaison, les lieux, les propos rapportés, tout est vrai. Pour les scènes sexuelles, j’ai été obligée de faire appel au merveilleux. Mais si elles sont fausses sur un plan factuel, elles sont vraies sur un plan psychique, émotif, intellectuel". "Cet homme n'est pas un violeur, ni même un méchant. Son problème est que son égoïsme, sa pauvreté spirituelle et son absence de sensibilité le rendent très bête", ajoute-t-elle.

Marcela Iacub a la provocation dans le sang. Quel que soit le sujet - les enfants, la famille, la femme, le viol, la prostitution - cette Française, juriste et chercheuse au CNRS, ne mâche pas ses mots. Ses opinions - radicales pour certains, perverses pour d’autres –, elle ne les dit pas, elle les clame haut et fort.
 
Spécialiste de la philosophie des mœurs et chroniqueuse à...
commentaires (6)

son épouse?c'est le troisième homme....MDR!

GEDEON Christian

11 h 19, le 22 février 2013

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Commentaires (6)

  • son épouse?c'est le troisième homme....MDR!

    GEDEON Christian

    11 h 19, le 22 février 2013

  • Et elle a entretenu une liaison de sept mois avec le cochon ? comme cochonne ? Elle veut par surcroit gagner de l'argent en sacrifiant la bête déjà agenouillée et aux abois ? Barbarie cochonne...

    SAKR LEBNAN

    09 h 49, le 22 février 2013

  • A lire tout ça c'est a se demander qui des deux est la belle ou le cochon! En tout cas ils sont tous les deux plus c... que l'autre. Et son épouse dans cette histoire c'est quoi?

    Pierre Hadjigeorgiou

    07 h 58, le 22 février 2013

  • la vie privée,c'est la vie privée..chacun son truc...y' en a bien qui ont des harems à n'en plus finir,non?

    GEDEON Christian

    05 h 39, le 22 février 2013

  • Qu'a-t-elle aimé ? L'homme ou le cochon ?

    SAKR LEBNAN

    11 h 49, le 21 février 2013

  • Ce ''communisme sexuel'' que c'est bien dit !!! hahaha

    Charles Fayad

    10 h 47, le 21 février 2013

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