"La plupart des personnes enlevées sont des femmes et des enfants", a précisé le président de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, affirmant que ces civils venaient des villages d'al-Foua et de Kafraya dans la province d'Idleb (nord-ouest).
Il s'agit de villages musulmans chiites, alors que la majorité des rebelles combattant le régime de Bachar al-Assad sont des sunnites.
Selon l'OSDH, qui n'identifie pas le groupe armé, le bus était en route vers Damas.
L'ONG, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires dans le pays, n'a pas été en mesure de dire si les motivations des ravisseurs étaient de nature criminelle ou politique.
M. Abdel Rahmane a mis en garde contre la recrudescence des enlèvements dans le nord de la Syrie, où l'armée régulière est de moins en moins présente. "Certains sont en train de profiter de l'absence d'un pouvoir centralisé", a-t-in indiqué.
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France