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Liban

Ajouter le terme « recherche » au nom du ministère

Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, auquel on devrait ajouter le terme « recherche », peut activer la recherche scientifique et littéraire dans le pays. Pour cela, il devrait se focaliser sur les mesures suivantes :
– La création d’une base digitale de données regroupant les noms, les fonctions et les spécialisations des enseignants dans toutes les universités au Liban. Une telle base de données pourrait servir à résoudre les problèmes nationaux d’une manière efficace et peu coûteuse.
– La formation de comités pour chaque spécialisation, chargés d’évaluer tous les enseignants annuellement dans toutes les universités, de valoriser leur expérience et leur acquis professionnel, et de leur accorder les grades et les promotions qui s’ensuivent. Une telle mesure permettrait d’assurer l’objectivité des évaluations et d’éviter les incohérences entre les systèmes au sein des universités.
– L’encouragement à l’innovation dans le domaine des sciences humaines et sociologiques en créant de nouvelles motivations (surtout morales).
– La rationalisation de la recherche appliquée afin qu’elle soit mieux adaptée aux besoins de la société, de la réalité du pays et du potentiel de rendement. Une recherche mieux intégrée aux besoins économiques, culturels et sociaux du pays implique de guider les projets des diplômes des étudiants de manière à ce qu’ils traitent des problèmes nationaux (à titre d’exemple l’évaluation des bâtiments à risque dans Beyrouth), ce qui minimise les coûts et les dépenses (étant donné que les enseignants encadreurs sont payés par les universités, alors que les étudiants sont obligés d’accomplir leurs mémoires de fin d’étude).
– L’évaluation annuelle des universités en fonction du nombre de recherches publiées dans chaque discipline à l’échelle mondiale. Cela permettrait de renforcer la qualité de l’enseignement supérieur à tous les niveaux. Il serait souhaitable que l’accès aux responsabilités de la haute administration soit plus largement ouvert à des personnes ayant une expérience dans la recherche.
– La publication de règlements qui régissent et maintiennent le niveau élevé de l’enseignement supérieur. Le ministère devrait également œuvrer à la promulgation de lois visant à assurer la survie des universités classées (au niveau de la recherche) et à encourager la fusion des universités non classées, sur une période de cinq ans, avec celles qui le sont, à l’instar de ce qui se passe dans les pays développés.
Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, auquel on devrait ajouter le terme « recherche », peut activer la recherche scientifique et littéraire dans le pays. Pour cela, il devrait se focaliser sur les mesures suivantes :– La création d’une base digitale de données regroupant les noms, les fonctions et les spécialisations des enseignants dans...

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