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Syrie: les choses ne bougent pas, admet Fabius

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a reconnu jeudi que "les choses ne bougeaient pas" en Syrie, et qu'on était "loin" d'une solution au conflit qui a fait plus de 60.000 morts depuis mars 2011.

"Vous avez la Syrie, tragique, et qui passe au second plan de l'actualité parce que d'autres crises prennent le relais, mais vous avez tous les jours des morts, des réfugiés, tous les jours des horreurs", a déclaré M. Fabius lors de ses voeux à la presse.

"Les derniers éléments d'information montrent que les choses ne bougent pas", a concédé le ministre.

"Il n'y a pas de signe récent positif" vers "la solution que nous espérons, c'est à dire la chute de Bachar al-Assad, et la venue au pouvoir de la coalition de l'opposition syrienne", a-t-il poursuivi.

"Les discussions internationales n'avancent pas non plus", a-t-il regretté, alors que toutes les initiatives diplomatiques semblent vouées à l'échec, en raison des divergences majeures entre les alliés du régime de Damas --Russes, Iraniens et Chinois-- et ceux qui soutiennent l'opposition --pays Occidentaux et Arabes--.

"La France continue, une parmi d'autres, à agir pour qu'une solution soit trouvée pour (aboutir au) remplacement de Bachar et une Syrie unie qui respecte toutes ses communautés. On en est loin", a encore reconnu M. Fabius.

"Lundi prochain je recevrai à Paris les dirigeants de la coalition, il y aura une cinquantaine de pays (représentés), et nous allons faire en sorte que toutes une série de promesses qui ont été faites à la coalition se réalisent, alors que ce n'est pas le cas", a-t-il dit sans précisions.

Constituée le 11 novembre à Doha, la coalition nationale de l'opposition syrienne a été reconnue le lendemain par les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Emirats arabes unis, Bahreïn et Oman) puis par le président français François Hollande, le 13 novembre, comme "la seule représentante du peuple syrien". Le 12 décembre à Marrakech, une grande partie de la communauté internationale lui a emboîté le pas.
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a reconnu jeudi que "les choses ne bougeaient pas" en Syrie, et qu'on était "loin" d'une solution au conflit qui a fait plus de 60.000 morts depuis mars 2011."Vous avez la Syrie, tragique, et qui passe au second plan de l'actualité parce que d'autres crises prennent le relais, mais vous avez tous les jours des morts, des réfugiés, tous les...