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Toute atteinte à Taëf est « un risque énorme » pour les Libanais, avertit Mikati

Pour le Premier ministre Nagib Mikati, une loi électorale optimale ne doit pas diviser les Libanais.

M. Mikati a insisté sur le fait que la loi électorale doit être conforme à l’accord de Taëf. Photo Dalati et Nohra

Le chef du gouvernement, Nagib Mikati, a axé le discours qu’il a prononcé hier au Grand Sérail, durant le lancement du second projet de développement éducatif, financé par la Banque mondiale, sur le débat dans le pays autour de la loi électorale.


Après avoir relevé que les législatives « représentent une voie d’accès à la stabilité politique », il a déploré le discours politique dans le pays qui « creuse le fossé entre les Libanais et leur rappelle les blessures et les clivages du passé, tout en accentuant les orientations confessionnelles et les surenchères communautaires ».
« Nous voulons une loi électorale qui illustre l’union des Libanais et non une loi qui les divise », a-t-il ajouté, en se prononçant contre « n’importe quel texte non conforme à l’accord de Taëf. M. Mikati, qui faisait ainsi allusion à la proposition de loi du Rassemblement orthodoxe, a ainsi jugé que « toute formule qui partage les Libanais sur des bases communautaire et confessionnelle ravive des projets que les Libanais rejettent, comme le fédéralisme ». Et d’ajouter : « Toute atteinte à l’accord de Taëf risque de ramener le pays vers une période révolue ; ce qui comporte des risques énormes pour le Liban, compte tenu de la tension dans la région et de l’exacerbation du climat confessionnel. »
« En tant que Premier ministre, a poursuivi M. Mikati, je m’adresse à toutes les forces politiques et populaires pour qu’elles adoptent un langage sage dans leur approche de la loi électorale en vue de préserver l’unité, la stabilité et la souveraineté du Liban. »


Il a ensuite mis l’accent sur l’importance que son gouvernement accorde à l’éducation, qu’il a présentée comme « une cause nationale », ainsi que sur sa volonté de dynamiser l’ensemble des secteurs de l’éducation.
Également présent à la cérémonie, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hassan Diab, a espéré dans son discours la réussite du nouveau plan éducatif en rappelant que c’est le succès du premier qui a permis le lancement du second.


Il a mis l’accent sur l’importance des nouveaux plans éducatifs dans leurs volets académique et administratif.
La cérémonie s’est déroulée en présence également des ministres du Tourisme, Fadi Abboud, des Déplacés, Alaeddine Terro, d’État, Panos Manjian et Marwan Kheireddine, du député Marwan Farès, des ambassadeurs d’Italie, Giuseppe Morabito, et d’Australie, Lex Bartlem, du chef du département de l’éducation et de l’enseignement pour la région MENA à la Banque mondiale, Mourad Zein, de la directrice de l’Usaid, Izzat Abd, du directeur du ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur, Fady Yarak, et de plusieurs autres cadres administratifs dans le domaine de l’enseignement.

Le chef du gouvernement, Nagib Mikati, a axé le discours qu’il a prononcé hier au Grand Sérail, durant le lancement du second projet de développement éducatif, financé par la Banque mondiale, sur le débat dans le pays autour de la loi électorale.
Après avoir relevé que les législatives « représentent une voie d’accès à la stabilité politique », il a déploré le discours...
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