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Sport - Tennis - Open d’Australie

Djokovic pour un triplé inédit

Novak Djokovic vise un triplé inédit depuis le début de l’ère Open à l’Open d’Australie qui commence lundi à Melbourne où Andy Murray, plus que Roger Federer, s’annonce comme son principal concurrent.

Novak Djokovic n’aura pas un parcours difficile à Melbourne. Comparé à ses principaux concurrents, c’est le moins que l’on puisse dire. Sans Roger Federer ni Andy Murray ou encore Juan Martin Del Potro dans sa moitié de tableau, le numéro un mondial devrait pouvoir défendre son double titre australien jusqu’en finale.

Catalogué longtemps comme le tournoi des surprises, avec des finalistes plus exotiques les uns que les autres, le premier grand chelem de l’année est, depuis cinq ans, tombé, comme tous les autres, sous la coupe du « Big Four ». La dernière météorite porte le nom de Jo-Wilfried Tsonga, battu par Djokovic en finale en 2008. Depuis, toutes les finales ont été vampirisées par les quatre « rapetout » qui ne seront que trois cette année après le forfait de Rafael Nadal à cause d’un mystérieux virus intestinal et, surtout, de genoux qui grincent.
Sur cette période, Djokovic est de loin celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu. Titré en 2008, 2011 et 2012, au terme l’année dernière d’une bataille furieuse de 5h53 contre Nadal, le n° 1 mondial est aujourd’hui en position d’égaler Roger Federer avec une quatrième victoire à Melbourne.
S’il y parvient dès cette année, le Serbe fera même mieux que le Suisse qui n’a pas réussi à en gagner trois à la suite, un « hat-trick » inédit depuis Roy Emerson et ses cinq titres consécutifs entre 1963
et 1967.
« C’est un énorme défi. J’ai beaucoup d’ambition et l’Open d’Australie est de loin le tournoi du grand chelem où j’ai connu le plus de succès. Mais je suis conscient que ce sera très difficile vu la compétitivité du tennis moderne », estime le Serbe qui, au moins, évite Federer et Murray jusqu’en finale et a été gâté par le tirage au sort par rapport à ses deux concurrents.
Andy Murray est lui aussi en lice pour un enchaînement historique que ni Federer ni Nadal, ni Djokovic, ni personne d’ailleurs n’a réussi depuis le début de l’ère Open en 1968 : faire suivre une première victoire en grand chelem par un second titre majeur dans la foulée.

Retrouver le goût des surprises
Jamais l’Écossais n’a été aussi haut dans les pronostics depuis qu’il a mis fin à 76 ans d’attente britannique avec son triomphe au dernier US Open, précédé d’une médaille d’or olympique fondatrice. Affûté, plus entreprenant et enfin débarrassé de l’énorme pression qui pesait sur lui, le n° 3 mondial veut sa revanche sur Djokovic qui l’avait écrasé en finale à Melbourne en 2011 et battu de peu en demi-finales en 2012. Mais Federer, en lice pour une 18e victoire en grand chelem, est toujours là et compte, à 31 ans bien tassés, concurrencer ses deux cadets de six ans, malgré un tableau truffé de pièges. « J’aime défier la génération qui monte. Tout le monde doit s’en aller un jour. Mais je n’ai pas 89 ans encore », souligne le Suisse qui, contrairement à ses habitudes, n’a disputé aucun tournoi en amont de « l’Australian ». Parmi les outsiders potentiels, on retrouve les « suspects usuels » comme David Federer, Juan Martin Del Potro, Tomas Berdych et Tsonga, opposé à Michaël Llodra au premier tour et qui est la tête de pont d’un camp français ambitieux avec également Richard Gasquet, titré à Doha il y a deux semaines. Mais le tirage a placé les Français devant un champ de mines, à l’image de Paul-Henri Mathieu et Benoît Paire, opposés d’entrée à Djokovic et Federer. Côté curiosité, on suivra les pas du Polonais Jerzy Janowicz, finaliste à Paris-Bercy en novembre, et du jeune Grigor Dimitrov, le fameux « Federer bulgare » qui semble, à 20 ans, vouloir passer à la vitesse supérieure. De là à ce qu’il viennent troubler la haute hiérarchie, il faudrait cependant que Melbourne retrouve le goût des surprises, comme au bon vieux temps.
(Source : AFP)
Catalogué longtemps comme le tournoi des surprises, avec des finalistes plus exotiques les uns que les autres, le premier grand chelem de l’année est, depuis cinq ans, tombé, comme tous les autres, sous la coupe du « Big Four ». La dernière météorite porte le nom de Jo-Wilfried Tsonga, battu par Djokovic en finale en 2008. Depuis, toutes les finales ont été vampirisées par les...

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