Et même leur 2e tour potentiel ne relève pas de la mission impossible pour la plupart d’entre elles. Alors peut-on déjà tracer des plans sur la comète et espérer les voir voyager loin ? Pas forcément. Car le tennis féminin hexagonal traverse une crise de résultats qui n’en finit plus. Et que du coup, les adversaires des Bleues peuvent s’estimer toutes aussi heureuses qu’elles de leur sort.
Gare à l’excès de confiance. Ainsi, opposée à Marina Erakovic, Alizé Cornet, remontée au 40e rang mondial, partira favorite. Mais sans une marge de manœuvre immense.
Un constat valable également pour Pauline Parmentier, qui défiera Olga Govortsova.
Encore mieux lotie, Mathilde Johansson a hérité d’une joueuse sortie des qualifications. Quant à la jeunesse tricolore, elle peut être ambitieuse. Kristina Mladenovic, face à Timea Babos, et Caroline Garcia, contre Elena Vesnina, auront une belle carte à jouer.
Mais comme d’habitude, celle qui aura le plus de chances de voyager loin dans le tableau se nomme Marion Bartoli. Tête de série numéro 11, la Française devra se méfier de sa première adversaire, Anabel Medina Garrigues, toujours capable d’un coup d’éclat. Mais ensuite, la route vers les 8es de finale semble dégagée. L’y attendrait alors Angélique Kerber, une joueuse qu’elle a battue trois fois lors de leurs quatre dernières confrontations. Rien d’insurmontable donc. Mais il est peut-être là, le danger, pour Bartoli en particulier et les Françaises en général lors de ce 1er tour à Melbourne.
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