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Liban

Le Futur : Pas de retour à la table de dialogue avant le départ du gouvernement

Le bloc des députés du Futur a réaffirmé hier son refus de retourner à la table de dialogue national avant la démission du gouvernement et l’acceptation par le Hezbollah de l’ordre du jour de ce dialogue.


Réuni hier sous l’égide de son chef, Fouad Siniora, le bloc a publié un communiqué dans lequel il souligne qu’il n’existe « pas d’alternative au dialogue, à condition qu’il s’agisse d’un dialogue fructueux et utile aux Libanais et pas d’une occasion médiatique que le Hezbollah exploite pour couvrir la poursuite de la mise en œuvre de son plan visant à imposer son contrôle sur l’État et la nation par les armes ».


Tout en louant « les intentions et le rôle » du président de la République, Michel Sleiman, à la tête de l’État libanais, et en se disant « attaché au dialogue responsable et respectueux de ce qui avait été convenu précédemment et des aspirations des Libanais à un État moderne, capable et juste », le bloc annonce une nouvelle fois son refus de retourner à la table de dialogue. « Nous y retournerons après la démission du gouvernement en place et après que le Hezbollah acceptera l’idée que le dialogue a pour objectif de réorganiser le statut de ses armes pour les placer sous les ordres de l’État et de permettre son intégration dans cet État », ajoute-t-il.


Sur la question électorale, le bloc affirme attendre avec « espoir et esprit positif » les réunions que tiendra à partir de mardi prochain la sous-commission parlementaire ad hoc qui avait été formée pour discuter principalement du mode de scrutin et du découpage électoral.


« Dans ce domaine, le bloc est ouvert à toute loi électorale prenant en compte les desiderata de toutes les parties (...), loin de la logique de l’hégémonie des armes, des hommes armés et des chemises noires », ajoute le communiqué, réitérant le rejet de toute formule fondée sur le mode de scrutin proportionnel « sous l’autorité des armes (non légales) ».
Sur un tout autre plan, le bloc a critiqué l’action du gouvernement sur le dossier des réfugiés syriens et palestiniens au Liban, l’accusant de chercher à « satisfaire le régime syrien qui nie l’existence à la base d’un problème de populations déplacées » par la guerre en Syrie.


Selon le Futur, la solution « la plus réaliste » à l’heure actuelle serait pour le gouvernement d’organiser une conférence régionale et internationale réunissant les organismes et États donateurs afin de soutenir une stratégie que le cabinet libanais mettrait en place pour venir en aide aux réfugiés syriens.


Le bloc appelle aussi à « discipliner » la présence de ces réfugiés syriens au Liban de façon « saine et humaine », en mettant en place des regroupements proches de la frontière libano-syrienne.
Il condamne par ailleurs une nouvelle fois le comportement de l’ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, qui « transgresse les règles diplomatiques et constitue une agression contre la souveraineté libanaise », et juge « inacceptables » l’attitude du ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et le « mutisme quasi total » du chef du gouvernement, Nagib Mikati, à l’égard « des abus » commis par l’ambassadeur.

Le bloc des députés du Futur a réaffirmé hier son refus de retourner à la table de dialogue national avant la démission du gouvernement et l’acceptation par le Hezbollah de l’ordre du jour de ce dialogue.
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