Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Le conflit en Syrie n'est pas confessionnel (groupe d'opposition)

La plus importante faction de l'opposition syrienne a affirmé samedi que les divisions en Syrie n'étaient pas d'ordre religieux ou ethnique, deux jours après que l'ONU eut qualifié le conflit d'"ouvertement intercommunautaire".

La révolte contre le président Bachar al-Assad, qui s'est militarisée face à la répression, "ne divisera pas la société syrienne selon des critères religieux ou ethniques", affirme le Conseil national syrien (CNS) dans un communiqué.

"La seule division dans la société syrienne est celle entre un régime oppressif et sanguinaire (...) et le peuple qui réclame la liberté et l'égalité", ajoute le CNS, dont la direction est basée à l'étranger mais dont des membres sont présents clandestinement en Syrie.

Dans leur dernier rapport sur la Syrie, les enquêteurs de l'ONU avaient affirmé jeudi que le conflit était désormais "ouvertement intercommunautaire", citant les tensions entre les chiites et les sunnites.

Les experts indiquent en outre que "les (...) minorités, comme les Arméniens, les Chrétiens, les Druzes, les Palestiniens, les Kurdes et les Turkmènes ont été emportés par le conflit".

"Il est très triste que les Nations unies aient été réduites (au rôle d') analyste politique alors qu'elles devraient assumer leur responsabilité et mettre en place une action urgente et décisive", affirme le CNS.

La Syrie est en proie depuis 21 mois à des violences qui ont fait plus de 44.000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Des rebelles ont menacé samedi d'attaquer deux villages chrétiens si les habitants n'en délogeaient pas les soldats du régime, selon une vidéo mise en ligne par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Selon le chercheur français Fabrice Balanche, 80% des Syriens sont sunnites, environ 10% sont alaouites dont M. Assad, 5% chrétiens, 3% druzes et 1% ismaéliens.
La plus importante faction de l'opposition syrienne a affirmé samedi que les divisions en Syrie n'étaient pas d'ordre religieux ou ethnique, deux jours après que l'ONU eut qualifié le conflit d'"ouvertement intercommunautaire".La révolte contre le président Bachar al-Assad, qui s'est militarisée face à la répression, "ne divisera pas la société syrienne selon des critères religieux ou...