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Pourquoi se marier quand on peut vivre ensemble ?

Quand le regret s’installe...

« Si c’était à refaire, je ne vivrais pas en concubinage. » Tel un leitmotiv, cette phrase revient inlassablement dans le discours de Hoda, 45 ans, secrétaire dentaire. Abandonnée et désemparée, elle a élevé seule ses deux enfants qu’elle a eus d’une relation « libre », une union qui a duré douze ans et qui aurait pu se sceller par un mariage heureux si son compagnon qui lui avait promis monts et merveilles avait tenu ses engagements.
« J’ai rencontré Adel alors que j’avais tout juste 20 ans. Tombée sous son charme et passionnément amoureuse, j’ai vécu avec lui un merveilleuse idylle. Faisant fi du consentement de mes parents, j’ai fui la maison. Nous nous sommes installés ensemble, en attendant d’économiser de l’argent pour nous marier. Mes parents, très conservateurs, ont coupé les ponts », confie-t-elle. « Forts de notre amour, nous avons donné naissance à un garçon puis à une fille, malgré nos maigres revenus et nos énormes difficultés financières. Puis un jour, la chance a souri à Adel. Il a décroché un contrat à l’étranger. Il m’a promis de ramener plus d’argent, d’améliorer notre piètre condition, et de nous marier à son retour. Mais à ce jour, je n’ai encore rien reçu de lui. Il n’a plus donné signe de vie. Plus tard, j’ai appris qu’il vivait en concubinage avec une autre. Abandonnée à mon propre sort, je n’ai même pas osé demander le soutien de ma famille », raconte-t-elle.
Sans officialisation de leur vie commune, les concubins peuvent à tout moment rompre cette union et fuir les responsabilités et les engagements qui en découlent. Ils peuvent se séparer facilement, peu soucieux de laisser derrière eux des enfants non reconnus, ou provoquer une situation aux conséquences graves : misère, suicide, avortement.
Sans mariage, les partenaires n’ont aucun recours juridique.
« Si c’était à refaire, je ne vivrais pas en concubinage. » Tel un leitmotiv, cette phrase revient inlassablement dans le discours de Hoda, 45 ans, secrétaire dentaire. Abandonnée et désemparée, elle a élevé seule ses deux enfants qu’elle a eus d’une relation « libre », une union qui a duré douze ans et qui aurait pu se sceller par un mariage heureux si son compagnon qui...