Mgr Raï n’a pas manqué de dénoncer la corruption, la violence et le terrorisme, souvent provoqués par l’appât du gain facile et du pouvoir. Il a également montré du doigt « les otages des haines et de la rancœur qui se lancent des accusations, se portent atteinte les uns aux autres par les armes, les mots ou les enlèvements ». « Ces personnes vivent dans la peur les unes des autres. Elles sentent qu’elles sont constamment menacées dans leur vie et se terrent chez elles dans leurs maisons ou leurs carrés sécuritaires », a-t-il dénoncé. « Une triste réalité qui ternit l’image de la société libanaise, du Liban et de l’Église », a-t-il déploré.
Liban
Raï prône le dialogue pour trouver des solutions
OLJ / le 05 novembre 2012 à 23h36
Mgr Raï n’a pas manqué de dénoncer la corruption, la violence et le terrorisme, souvent provoqués par l’appât du gain facile et du pouvoir. Il a également montré du doigt « les otages des haines et de la rancœur qui se lancent des accusations, se portent atteinte les uns aux autres par les armes, les mots ou les enlèvements ». « Ces personnes vivent dans la peur les unes des autres. Elles sentent qu’elles sont constamment menacées dans leur vie et se terrent chez elles dans leurs maisons ou leurs carrés sécuritaires », a-t-il dénoncé. « Une triste réalité qui ternit l’image de la société libanaise, du Liban et de l’Église », a-t-il déploré.
Monseigneur, avant de s’asseoir à la table du dialogue afin de trouver des solutions, les parties libanaises doivent se concerter pour convenir d'une réunion dont le but sera de décider si oui ou non, elles doivent préparer un processus de dialogue. Si cette étape est franchie (ce qui serait miraculeux), il faudra que les parties libanaises se réunissent à nouveau pour statuer des sujets à débattre durant le fameux dialogue, puis, parmi ces sujets, lesquels sont éligibles à des solutions. Mais ça, ce n'est pas du tout évident car les parties libanaises ont la fâcheuse habitude de tout faire autour d'un sujet (s'insulter, s'étriper, s'engueuler, se jeter des chaussures, menacer de mort, etc.) sauf penser à trouver des solutions. Et tout ça, avec la présence des armes, ne l'oubliez pas. Question : avez-vous identifié ces "forces du mal" dont vous parlez ?
09 h 51, le 05 novembre 2012