La même source a indiqué aussi que « l’unanimité internationale autour du gouvernement Mikati ne tiendra pas, puisque la position des États-Unis est tributaire de l’élection présidentielle, et que cette position peut changer les choses au niveau international ». Et d’ajouter : « Le 14 Mars fera pression dans les médias, organisera des manifestations sans recourir à la violence, et boycottera les séances parlementaires, en attendant que le président Sleiman trouve une issue aboutissant à la démission de M. Mikati, et qu’un nouveau gouvernement soit formé pour superviser les élections législatives. »
D’un autre côté, dans la ville natale de Wissam el-Hassan, Btouratij, on continue de recevoir les condoléances. Si les membres de la famille du défunt refusent de donner des déclarations à la presse, son cousin, Bilal el-Hassan, a affirmé « que c’est le régime syrien qui a tué Wissam el-Hassan », précisant que « les violences survenues lors des funérailles ont exprimé un sentiment de révolte, et qu’il est imminent de faire tomber le gouvernement de Nagib Mikati et du Hezbollah puisqu’il tue nos dirigeants, au moment où la Syrie viole nos frontières ».
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