"Nous condamnons dans les termes les plus forts ce qui semble être un acte terroriste. Rien ne peut justifier une telle violence (...) C'était une voiture piégée. Nous n'avons pas de raison de croire qu'il ne s'agissait pas de terrorisme. Nous condamnons cet acte terroriste", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.
L'attentat a visé le chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Wissam al-Hassan, un musulman sunnite proche de Saad Hariri, chef de l'opposition libanaise opposée à la Syrie. Cela fait craindre une reprise des assassinats entre 2005 et 2008 de personnalités libanaises hostiles à Damas, ancienne puissance de tutelle au Liban, et l'attentat ravive l'inquiétude d'un débordement du conflit syrien.
"Nous avons dit depuis des semaines et des mois que nous redoutions une montée des tensions, notamment communautaires, au Liban, qui résulterait d'un débordement du conflit en Syrie", a rappelé Mme Nuland, disant "ne vouloir préjuger de rien avant que les autorités libanaises ne déterminent qui sont les responsables" de l'attentat.
La Syrie, secouée depuis 19 mois par des violences, avait immédiatement condamné un attentat "lâche" et "terroriste" au Liban voisin.
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