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À La Une - Dans la presse

L’Iran aurait rapatrié de Syrie une unité de ses Forces spéciales

Les combattants ont été rapatriés il y a une semaine.

La police anti-émeutes iranienne a fait usage mercredi 3 octobre de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser des manifestants. STR/AFP

L’Iran a retiré des membres d’une unité des Forces spéciales déployée en Syrie, après la multiplication des critiques contre le coût de l'implication iranienne dans le conflit sanglant syrien, a rapporté le quotidien israélien Haaretz dans son édition de dimanche.

 

Téhéran a été le théâtre d'échauffourées, la semaine dernière, sur fond de chute historique du rial. Le grand bazar de Téhéran a rouvert samedi sous haute surveillance policière, après trois jours de fermeture à la suite de violentes manifestations contre les difficultés économiques liées à l'effondrement de la monnaie iranienne.

La police anti-émeutes a fait usage mercredi de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser des manifestants et elle a procédé à des arrestations de cambistes dans et aux abords du grand bazar, lieu hautement symbolique sur le plan politique en raison de sa mobilisation en faveur de la révolution islamique en 1979.

 

Selon le Sunday Times, citant des responsables de services de renseignements occidentaux, l’Iran a retiré 275 membres de l’Unité 400 de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution (armée idéologique du régime) qui prêtaient main forte au régime de Bachar el-Assad contre la rébellion. Les combattants ont été rapatriés il y a une semaine et cette information a été confirmée par l’un de leurs proches, ajoute le journal.

 

Pour de nombreux observateurs, la chute du rial, qui a atteint mardi dernier un cours plancher face au dollar après avoir perdu environ un tiers de sa valeur en l'espace de 10 jours, est due à la fois aux erreurs économiques du président Mahmoud Ahmadinejad et aux sanctions américaines et européennes, qui asphyxient l'économie iranienne en ciblant notamment les secteurs bancaires et pétroliers. Le pouvoir, lui, impute cette dépréciation à des cambistes qu'il accuse de spéculer contre le rial.

 

Le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta a prédit ce weekend des "sanctions supplémentaires" contre l'Iran.

Le sénateur démocrate Robert Menendez a affirmé, quant à lui, qu’il allait pousser vers de nouvelles sanctions contre les banques étrangères qui effectuent des transactions importantes avec la banque centrale d’Iran. Aujourd'hui, seules les transactions liées au pétrole sont frappées par des sanctions.

Il a ajouté chercher à geler les 30 % des réserves en devises iraniennes détenues auprès de banques en dehors du pays. "Je pense qu’il faut mettre en œuvre tous les moyens dans notre arsenal de sanctions, et le faire vite avant que l’Iran ne réussisse à surmonter la crise actuelle", a déclaré M. Menendez.

 

L’Iran a retiré des membres d’une unité des Forces spéciales déployée en Syrie, après la multiplication des critiques contre le coût de l'implication iranienne dans le conflit sanglant syrien, a rapporté le quotidien israélien Haaretz dans son édition de dimanche.
 
Téhéran a été le théâtre d'échauffourées, la semaine dernière, sur fond de chute historique du...

commentaires (3)

qu'ils retirent aussi leurs unités spécieuses du Liban,nous ne leurs en voudrons pas ....

M.V.

08 h 22, le 09 octobre 2012

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Commentaires (3)

  • qu'ils retirent aussi leurs unités spécieuses du Liban,nous ne leurs en voudrons pas ....

    M.V.

    08 h 22, le 09 octobre 2012

  • Réaction prévisible de ce régime Autoritaire Intégriste Chiite Rétrograde et archaïque à tendance "fasciste" typique.

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    08 h 08, le 08 octobre 2012

  • Si l'iran a commencé à retirer ses unités militaires qui participent à la guerre en syrie, c'est surtout parce que vu la tournure que prend cette guerre avec l'implication directe par la turquie qui est tenue à riposter aux bombardements de l'armée d'Assad... L'iran craint une intervention , riposte accrue de la turquie. Du coup, comme elle a de bons rapports avec la turquie, elle ne souhaite pas s'embourber dans une guerre contre la turquie, donc contre l'OTAN. Ces gens là ( république des ayatollahs d'iran et hezbollah), sont forts en "paroles", ils gueulent, aboient, menaçent... mais ne mordent jamais. Trop laches ET trop faibles pour le faire. Ils le savent bien. Ce ne sont pas quelques missiles aussi nombreux soient ils, missiles qui feront "pchiit" à l'atterissage qui vont combattre une super technologie d'armement et des satellites dernier cri qui peuvent repérer la moindre fourmi dans les abris irano-baassistes. Assad qui veut à tout prix que la turquie intervienne dans la guerre pour "internationaliser" sa guerre et que l'iran et la russie interviennent directement. Contrairement à la guerre au Liban, où Assad Père refusait que notre ex-guerre soit internationalisée afin qu'il puisse avoir la main et puisse manipuler les parties. Mauvaise lecture de Bachar, si la guerre syrienne est internationalisée, l'iran le lachera immédiatement.

    Jean-Pierre EL KHOURY

    06 h 39, le 08 octobre 2012

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