Zapping

Volkswagen veut se lancer dans le low cost d’ici à 2 ans
Le segment des autos à destination des pays émergents que l’on raccourcit volontiers en « segment low cost » est de plus en plus couru. Faute de trouver la croissance dans les zones historiques, nombre de marques proposent des modèles pour ces marchés en expansion avec un certain succès pour certaines d’entre elles. Volkswagen n’est pas décidé à laisser une part de gâteau à la concurrence, le groupe se lancera d’ici à 2 ans avec une auto située entre 5 et 7000 euros.
Si Renault aimerait avoir la même force de frappe dans le haut de gamme que le groupe Volkswagen, Volkswagen pense la même chose de Renault sur le segment « Entry », celui que l’on appelle plus communément low cost. Le succès de Dacia est incontestable et Martin Winterkorn, patron du groupe allemand, réfléchit depuis mars dernier à la possibilité de lancer une auto sur ce segment. Le journal économique Handelsblatt rapporte les propos de Bernd Osterloh, président du comité d’entreprise de VW, qui affirme que cette voiture « low cost » au prix situé entre 5 000 et 7 000 euros – donc sous la Up ! – sera commercialisée d’ici à 2 ans dans les pays émergents. Sera-ce sous le blason VW qui signifie, rappelons-le, « voiture du peuple », on ne le sait pas.
Pour Volkswagen qui n’est pas présent sur ce segment malgré son portefeuille de 10 marques, l’objectif est de proposer des autos populaires dans des pays à fort potentiel (en volume) comme la Chine ou l’Inde, et ainsi d’atteindre plus rapidement son objectif de devenir numéro un mondial d’ici à 2018.
Chez Renault-Nissan, les Dacia restent tout de même positionnées assez cher pour ces pays, ce qui explique pourquoi Carlos Ghosn a annoncé le retour de Datsun avec des modèles débutant à 3000 $. Soit un cran en dessous de la VW low cost « de dans 2 ans ».

Artega racheté par Paragon mais sans perspective de production
Trois mois après avoir déposé le bilan, Artega a été repris par l’équipementier Paragon AG. Néanmoins, le nouveau propriétaire ne souhaite pas reprendre la production du petit constructeur allemand.
Artega était à la recherche d’un repreneur depuis le début du mois de juillet. Empêtré dans de sérieux problèmes financiers, le petit constructeur allemand avait alors été contraint de déposer le bilan.
Trois mois plus tard, ses actifs ont été rachetés par l’équipementier Paragon AG, situé également dans la commune de Delbrück. Néanmoins, cela ne suffira pas à ramener Artega au sein de la sphère automobile.
Spécialisé dans les capteurs et supports pour appareils mobiles, le nouveau propriétaire n’a pas l’intention de relancer la production de l’Artega GT. Il se contentera de fournir les pièces détachées nécessaires aux véhicules de la marque déjà existants.
Les anciens salariés du constructeur allemand travailleront pour le compte de Paragon AG. Le chapitre Artega est clos et l’Artega GT motorisée par un V6 3.6 de 300 chevaux désormais orpheline.