Malgré les problèmes de l’université, le président de la ligue des enseignants de l’UL, Hamid Hakam, n’en tire pas moins fierté des diplômes que l’institution délivre à ses étudiants. « La nomination des doyens demeure certes l’otage des tiraillements politico-confessionnels, mais les enseignants font leur devoir avec sérieux », assure-t-il. Il se prononce d’ailleurs en faveur du respect des compétences académiques dans le processus de nomination des doyens.
Sous-payés, touchés par la crise économique, « les enseignants de l’UL ont longtemps été attirés par les universités privées qui leur proposaient des conditions de travail plus alléchantes, souligne le professeur Hakam. Ils jonglaient donc entre leur fonction à l’UL et leurs autres obligations professionnelles ». De plus, ils travaillaient souvent dans des conditions précaires. Si 1 468 enseignants sont cadrés ou vacataires à temps plein, et bénéficient d’une stabilité de l’emploi, d’une couverture sociale et d’une retraite, non moins de 2 000 sont sous contrat, payés à l’heure, parfois même une fois l’an ou chaque deux ans pour certains d’entre eux.
« Après le cri d’alarme et le mouvement de grève que nous avons lancés l’année passée, un accord a été signé avec le gouvernement », affirme le président de la ligue des enseignants. « Les enseignants cadrés et vacataires à temps plein doivent désormais et dès la nouvelle année universitaire se consacrer exclusivement à l’institution, comme l’impose la loi, précise-t-il. Ils doivent aussi consacrer 75 heures de plus chaque année à l’institution. En contrepartie, leur salaire sera augmenté de manière substantielle. » Mais cette augmentation se fait toujours attendre. « Quant à faire partie du cadre, c’est une procédure lente et irrégulière, déplore-t-il. Les anomalies existent malheureusement au niveau des nominations, même si elles ne sont pas fréquentes. »
Hamid Hakam ne peut aussi s’empêcher de dénoncer les conditions de droit à la retraite des enseignants de l’UL. Pour qu’un enseignant bénéficie du droit de retraite à part entière (85 % de son dernier salaire), il doit avoir accumulé 40 ans de service. « Ce qui est pratiquement impossible ». D’abord parce que le professeur à l’UL doit avoir un doctorat pour enseigner. De plus, avant d’être cadré ou même contractuel à plein-temps, il doit avoir enseigné à l’heure durant quelques années. Et de conclure : « La situation des enseignants de l’UL est injuste par rapport aux fonctionnaires de l’État. »
Sous-payés, touchés par la crise économique, « les enseignants de l’UL ont longtemps été attirés par les universités privées qui leur proposaient des conditions de travail plus alléchantes, souligne le professeur Hakam. Ils jonglaient donc entre leur fonction à l’UL et leurs autres obligations professionnelles ». De plus, ils travaillaient souvent dans des conditions précaires. Si 1 468 enseignants sont cadrés ou vacataires à temps plein, et bénéficient d’une stabilité de l’emploi, d’une couverture sociale et d’une retraite, non moins de 2 000 sont sous contrat, payés à l’heure, parfois même une fois l’an ou chaque deux ans pour certains d’entre eux.
« Après le cri d’alarme et le mouvement de grève que nous avons lancés l’année passée, un accord a été signé avec le gouvernement », affirme le président de la ligue des enseignants. « Les enseignants cadrés et vacataires à temps plein doivent désormais et dès la nouvelle année universitaire se consacrer exclusivement à l’institution, comme l’impose la loi, précise-t-il. Ils doivent aussi consacrer 75 heures de plus chaque année à l’institution. En contrepartie, leur salaire sera augmenté de manière substantielle. » Mais cette augmentation se fait toujours attendre. « Quant à faire partie du cadre, c’est une procédure lente et irrégulière, déplore-t-il. Les anomalies existent malheureusement au niveau des nominations, même si elles ne sont pas fréquentes. »
Hamid Hakam ne peut aussi s’empêcher de dénoncer les conditions de droit à la retraite des enseignants de l’UL. Pour qu’un enseignant bénéficie du droit de retraite à part entière (85 % de son dernier salaire), il doit avoir accumulé 40 ans de service. « Ce qui est pratiquement impossible ». D’abord parce que le professeur à l’UL doit avoir un doctorat pour enseigner. De plus, avant d’être cadré ou même contractuel à plein-temps, il doit avoir enseigné à l’heure durant quelques années. Et de conclure : « La situation des enseignants de l’UL est injuste par rapport aux fonctionnaires de l’État. »
Malgré les problèmes de l’université, le président de la ligue des enseignants de l’UL, Hamid Hakam, n’en tire pas moins fierté des diplômes que l’institution délivre à ses étudiants. « La nomination des doyens demeure certes l’otage des tiraillements politico-confessionnels, mais les enseignants font leur devoir avec sérieux », assure-t-il. Il se prononce d’ailleurs en...