Si l’empreinte de chacune est visible, les toiles bien distinctes, l’ensemble reste cependant cohérent, l’exposition ne fait qu’une et les couleurs dansent dans l’intimité de la petite galerie à l’éclairage
irréprochable.
Les toiles se structurent autour d’un vinyle brisé, d’une écriture inspirée, ou d’un simple point, duquel vibrent les ondes musicales.
Par un commentaire court et efficace, presque intime, l’artiste révèle la genèse de la toile, qu’il soit question de tango ou d’autre chose et les mots font mouche.
Pourtant, on pourra regretter une exposition qui sonne parfois un peu creux ou un peu faux. On se perd dans de l’abstraction qui n’a rien de la rigueur rythmique de la musique et les couleurs en viennent quelquefois à jurer comme une gamme chromatique discordante. Et on obtient finalement, somme toute, une musique expérimentale d’un orchestre encore en répétition.
Une exposition à visiter jusqu’au 4 octobre rue Gouraud, immeuble Saad, entre 14h et 19h, du lundi au vendredi.
C. KOLOPP
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