Le Premier ministre, Waël al-Halaqi, a pour sa part affirmé que « la crise avançait vers sa dernière étape » et que les autorités « travaillaient sur les axes sécuritaire, politique, social et économique pour mettre fin à la violence », dans des déclarations à l’agence SANA. Toutefois, un dirigeant rebelle a affirmé qu’un régime qui « dirige le pays par la force (... ne pouvait) être renversé que par la force », écartant ainsi toute possibilité de dialogue avec Damas.
Parallèlement, au terme d’une mission de quatre jours à Damas qu’il a qualifiée d’« extrêmement difficile », le médiateur international Lakhdar Brahimi devait rendre compte hier soir auprès de la Ligue arabe de ses entretiens avec le président Bachar el-Assad et avec des chefs de la rébellion. Il devait également participer au Caire à la première réunion du « groupe de contact » quadripartite sur la Syrie (Iran, Égypte, Turquie et Arabie saoudite), selon un diplomate arabe. Toutefois, le ministre saoudien des Affaires étrangères était absent, officiellement pour raison de santé. Un responsable égyptien, confirmant l’absence du chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal, n’a pas dit pourquoi le ministre ne s’était pas fait représenter à cette réunion. En outre, une source diplomatique citée par le quotidien al-Ahram a affirmé que le groupe était « ouvert » à la possibilité d’inclure « d’autres parties à l’avenir ».
D’autre part enfin, la Grèce a indiqué qu’elle s’apprêtait à renforcer ses contrôles aux frontières dans l’hypothèse d’une arrivée massive de réfugiés syriens.
(Sources : agences et rédaction)
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