À l’issue de l’entretien, M. Mokbel a déclaré que « toute la communauté grecque-orthodoxe insiste sur la nécessité de nommer un mohafez orthodoxe pour la ville de Beyrouth ». « Nul n’ignore qu’il n’existe pas de coordination entre le conseil municipal (de la capitale) et la mohafazat, ce qui provoque une paralysie au niveau de tous les projets de développement, a déclaré Samir Mokbel. Je pense que la ville de Beyrouth mérite d’être dotée d’un mohafez à part entière qui consacrerait tout son temps au développement de la capitale. »
Et le vice-Premier ministre d’ajouter : « Je souhaite, avec l’ensemble de la communauté grecque-orthodoxe, que la nomination d’un mohafez orthodoxe à part entière pour la ville de Beyrouth soit dissociée des autres nominations car nous avons besoin de la désignation d’un mohafez. Tous ceux qui rentrent ou sortent de Beyrouth se rendent compte que la capitale est négligée. »
M. Mokbel a par ailleurs indiqué qu’il avait discuté avec Mgr Audi de la formation du Conseil supérieur de la communauté grecque-orthodoxe. Il a précisé à ce propos que des efforts sont en cours afin de mettre la dernière touche au règlement intérieur qui sera soumis pour approbation au patriarche Hazim et à Mgr Audi.
En réponse à une question sur le projet de loi électorale, le vice-Premier ministre a rappelé qu’il a participé à l’élaboration du projet présenté par la Rencontre orthodoxe. Réaffirmant son appui à ce projet, il a appelé les députés à approuver le projet en question « qui octroie à chaque communauté ses droits afin que la représentation soit juste et équitable ».
Interrogé sur les attaques lancées contre le président Michel Sleiman, M. Mokbel a déclaré : « Les prises de position du président de la République sont très nobles. Le chef de l’État n’agit que sur base de ses convictions nationales et de la teneur de son serment constitutionnel. »