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Hariri: la mission de l'émissaire international pour la Syrie "impossible"

L'ancien Premier ministre libanais, Saad Hariri, a jugé mercredi que la mission de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, était une mission "impossible", à l'issue d'une rencontre à l'Elysée avec le président François Hollande.

"Je crois que Lakhdar Brahimi a une mission très difficile et impossible", a-t-il déclaré sur le perron de l'Elysée. Lakhdar Brahimi est attendu jeudi à Damas où il doit rencontrer vendredi le président syrien Bachar al-Assad.

Pour Saad Hariri, si l'émissaire de la communauté internationale "dit qu'il est avec le peuple syrien", cela signifie qu'il faut tout mettre en oeuvre pour "sauver le peuple syrien". Son succès pour hâter le départ de Bachar al-Assad serait "quelque chose de bien" pour la Syrie, a-t-il souligné.

L'ancien Premier ministre libanais a précisé s'être entretenu avec François Hollande du "rassemblement de l'opposition syrienne" qui constituerait, selon lui, "un espoir pour ce pays et son peuple qui souffre".

"Le régime (de Damas) tue chaque jour le peuple syrien", a-t-il dénoncé, saluant le "très grand effort de la France" pour tenter d'"arrêter Bachar al-Assad et ses actes de génocide".

Saad Hariri a par ailleurs indiqué avoir "remercié le président" français pour son soutien à "l'indépendance du Liban" et la participation de soldats français à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

Il a également loué la position de la France sur le tribunal international chargé de juger les membres du Hezbollah accusés de l'assassinat de son père Rafic Hariri, également ancien Premier ministre libanais, l'Elysée précisant que François Hollande avait "rappelé l'attachement de la France" à cette procédure.

Toujours selon l'Elysée, le président français a "insisté sur la nécessité d'agir pour préserver la stabilité du Liban et réaffirmé son soutien aux autorités et aux institutions libanaises ainsi que son attachement à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité du Liban".

"Le chef de l'Etat a salué le discours responsable des dirigeants politiques libanais, issus de toutes les tendances, qui adressent des messages d'apaisement à la population libanaise", a poursuivi la présidence française dans un communiqué.

Saad Hariri, dont le père avait été assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth, est l'un des dirigeants de l'opposition au Liban où le gouvernement est dominé par le Hezbollah.
L'ancien Premier ministre libanais, Saad Hariri, a jugé mercredi que la mission de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, était une mission "impossible", à l'issue d'une rencontre à l'Elysée avec le président François Hollande."Je crois que Lakhdar Brahimi a une mission très difficile et impossible", a-t-il déclaré sur le perron de l'Elysée. Lakhdar...