Maher Moqdad, porte-parole du clan chiite libanais du même nom, a déclaré vendredi à la chaîne de télévision al-Mayadine, que l'otage turc enlevé par le bras armé de sa famille ainsi que quatre otages syriens ont disparu après l'arrestation de son frère par l'armée.
L'armée libanaise a arrêté vendredi le frère de Maher Moqdad, ainsi que plusieurs autres personnes après une dispute armée dans le quartier de Roueiss à Beyrouth, a rapporté la chaîne de télévision LBC.
"Nous ne sommes plus responsables de l'otage turc et son sort ne nous concerne plus après l'arrestation de mon frère", a-t-il précisé lors d'un autre entretien accordé à la LBC. Et d'ajouter : "Une troisième partie tente d'engendrer un conflit entre notre famille et l'armée (...) Elle ne réussira pas, la paix civile est une priorité pour nous".
Dans le même temps, l'Agence de presse turque Anatolie a indiqué que l'otage turc des Moqdad aurait été libéré par l'armée libanaise. Une information reprise par la chaîne de télévision Future, mais pas confirmée de source officielle.
La LBC a annoncé que l'armée allait publier un communiqué concernant les arrestations qui ont eu lieu dans le quartier de Roueiss ce soir.
Le ressortissant turc, Aydin Tufan Tekin avait été enlevé le 16 août dernier par le clan des Moqdad pour faire pression sur la Turquie afin d'obtenir la libération d'un des leurs, Hassan Moqdad, enlevé le 12 août en Syrie.
Un groupe rebelle syrien avait revendiqué le rapt de Hassan Moqdad, l'accusant d'être un franc-tireur et un membre du Hezbollah, le mouvement chiite libanais qui soutient le régime syrien de Bachar el-Assad. Une accusation démentie par la famille Moqdad et le Hezbollah.
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