Les Québécois votaient hier au terme d’une campagne marquée par un désir d’alternance, après un conflit étudiant sans précédent au printemps, qui devrait se traduire par le retour au pouvoir des indépendantistes dans la province francophone du Canada. Près de six millions d’électeurs – dont un million ont déjà voté par anticipation – devaient choisir 125 députés de l’Assemblée nationale lors d’un scrutin uninominal à un tour. Les écarts entre les trois principaux partis – les libéraux du Premier ministre sortant Jean Charest, en place depuis 2003, le Parti québécois de Pauline Marois et la Coalition Avenir Québec de François Legault – sont réduits, selon les sondages. Ainsi, si la victoire du Parti québécois apparaît probable, il n’est pas certain que ce parti dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale et il pourrait être amené à former un gouvernement minoritaire. Quoi qu’il en soit, Mme Marois devrait devenir la première femme à la tête de la province dans l’histoire du Québec. L’incertitude demeure aussi sur le parti qui arrivera deuxième et pourra former l’opposition officielle. Les bureaux de vote devaient en principe fermer à 20h00 heure locale (03h00 du matin aujourd’hui). La campagne électorale a porté sur les grands enjeux de la vie de la province, en premier lieu l’économie et l’emploi, les services de santé et la nécessité de combattre la corruption, dont le gouvernement libéral sortant est soupçonné sans que cela ait jamais été prouvé devant les tribunaux. Elle a été marquée aussi par la résurgence du débat sur l’indépendance du Québec. Celle-ci est un élément essentiel de l’identité du Parti québécois de Pauline Marois, qui se garde toutefois d’annoncer la tenue d’un troisième référendum.
Les Québécois votaient hier au terme d’une campagne marquée par un désir d’alternance, après un conflit étudiant sans précédent au printemps, qui devrait se traduire par le retour au pouvoir des indépendantistes dans la province francophone du Canada.Près de six millions d’électeurs – dont un million ont déjà voté par anticipation – devaient choisir 125 députés de l’Assemblée nationale lors d’un scrutin uninominal à un tour. Les écarts entre les trois principaux partis – les libéraux du Premier ministre sortant Jean Charest, en place depuis 2003, le Parti québécois de Pauline Marois et la Coalition Avenir Québec de François Legault – sont réduits, selon les sondages. Ainsi, si la victoire du Parti québécois apparaît probable, il n’est pas certain que ce parti dispose d’une majorité à...
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