M. Ryan, qui se veut le champion de la baisse des dépenses publiques et de la réduction de la dette, a aussi reproché à l’administration Obama d’avoir entraîné la dégradation de la note de dette souveraine des États-Unis. Mais l’agence de notation Standard & Poor’s avait expliqué à l’époque (août 2011) que sa décision était essentiellement motivée par la menace des républicains de ne pas voter le relèvement du plafond de la dette américaine et leur aversion pour les augmentations d’impôts.
Grand pourfendeur de la réforme du système de santé instaurée par M. Obama, Paul Ryan a également accusé ce dernier de « siphonner » de 716 milliards de dollars le programme Medicare – l’assurance-maladie publique des personnes âgées – pour financer son propre « Obamacare ». Il a oublié de préciser, remarque le Washington Post, que son propre programme prévoyait les mêmes coupes claires dans Medicare, avec l’objectif d’affecter les sommes récupérées à la réduction de la dette américaine.
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