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L'Irak présente à Téhéran ses propositions pour sortir la Syrie de la crise

Le Premier ministre irakien devait jeudi présenter à Téhéran un plan destiné à mettre fin à la crise syrienne, articulé autour de la fin des violences et la formation d'un gouvernement d'unité dont Bachar el-Assad pourrait faire partie, a indiqué son porte-parole.


Nouri el-Maliki devait, au cours du sommet des Non-Alignés de Téhéran, appeler le régime syrien au dialogue avec l'opposition à M. Assad et à des élections organisées sous l'égide de la Ligue arabe, selon Ali Moussaoui, joint par l'AFP depuis la capitale iranienne.

"Cette initiative est une version plus élaborée d'une proposition présentée par l'Irak lors du sommet de la Ligue arabe (en mars dernier à Bagdad) à plusieurs dirigeants de la région", a-t-il souligné.


Nouri el-Maliki devait aussi exhorter toutes les parties à mettre fin aux violences et les pays étrangers "à cesser leur ingérence dans les affaires de la Syrie", secouée par une crise qui dure depuis mars 2011.


Depuis le début de la révolte en mars 2011 en Syrie, les violences ont fait plus de 25.000 morts en majorité des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).


Le plan du chef du gouvernement irakien prévoit par ailleurs des pourparlers entre le régime et les opposants à Bachar el-Assad et la formation d'un gouvernement intérimaire d'unité nationale qui "comprendrait toutes les composantes de la société syrienne et (se mettrait d'accord) sur un chef de gouvernement", a encore indiqué M. Moussaoui.


L'Irak, qui partage 600 km de frontière avec la Syrie, s'est abstenu depuis le début de la crise d'appeler au départ de M. Assad, préférant mettre l'accent sur la fin des violences.

Le Premier ministre irakien devait jeudi présenter à Téhéran un plan destiné à mettre fin à la crise syrienne, articulé autour de la fin des violences et la formation d'un gouvernement d'unité dont Bachar el-Assad pourrait faire partie, a indiqué son porte-parole.
Nouri el-Maliki devait, au cours du sommet des Non-Alignés de Téhéran, appeler le régime syrien au dialogue avec...