La Cour de cassation ukrainienne a confirmé hier la condamnation à sept ans de prison pour abus de pouvoir de l’ex-Première ministre Ioulia Timochenko. Cette dernière avait été condamnée en octobre dernier à sept ans de prison pour abus de pouvoir dans la signature d’un contrat gazier avec la Russie jugé désavantageux pour le pays du temps où elle était chef du gouvernement. Cette affaire a provoqué une grave crise dans les relations entre Kiev et l’Occident, qui dénonce l’arrière-plan politique de l’affaire et réclame la libération de l’opposante, empêchée de se présenter aux législatives du 28 octobre.
L’Union européenne est « profondément déçue des conséquences de la situation actuelle » en Ukraine où d’importantes figures de l’opposition sont « empêchées de se présenter aux élections parlementaires à la suite de procès qui n’ont pas respecté les normes internationales en matière de procédures équitables, transparentes et indépendantes », a donc réagi le porte-parole chargé des Affaires étrangères de l’UE, Michael Mann.
L’un des avocats de l’opposante, Sergui Vlassenko, a qualifié de « honteux » l’arrêt rendu par la Cour de cassation. « Ce n’est pas une décision de justice mais une décision de Ianoukovitch pour maintenir en détention sa principale opposante politique », a déclaré l’avocat à l’issue de l’audience, alors que le Conseil de l’Europe disait de son côté avoir « vivement déploré » le rejet de la Cour.
Après avoir épuisé tous les recours en Ukraine, Ioulia Timochenko espère désormais une décision positive de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui a entamé mardi l’examen de l’affaire et se prononcera ultérieurement.
Hier toujours, une centaine d’opposants pro-Timochenko ont manifesté devant le bâtiment de la Cour de cassation à Kiev, appelant à « la fin de la répression politique ».
(Source : AFP)
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La Cour de cassation ukrainienne a confirmé hier la condamnation à sept ans de prison pour abus de pouvoir de l’ex-Première ministre Ioulia Timochenko. Cette dernière avait été condamnée en octobre dernier à sept ans de prison pour abus de pouvoir dans la signature d’un contrat gazier avec la Russie jugé désavantageux pour le pays du temps où elle était chef du gouvernement. Cette affaire a provoqué une grave crise dans les relations entre Kiev et l’Occident, qui dénonce l’arrière-plan politique de l’affaire et réclame la libération de l’opposante, empêchée de se présenter aux législatives du 28 octobre.L’Union européenne est « profondément déçue des conséquences de la situation actuelle » en Ukraine où d’importantes figures de l’opposition sont « empêchées de se présenter aux...